Aabet : C'est là où le soleil apparaît, c'est l'orient
Abaque : Sorte de linteau placé au sommet des colonnes supportant le plafond des édifices
Abaton : Lieu interdit situé sur l'île de Bigeh, appelé Senmout par les Egyptiens, près de la première cataracte. L'île était interdite au peuple et ne pouvait être approchée que par les prêtres qui venaient faire des offrandes aux dieux sur les 365 autels (un pour chaque jour de l'année).
Abeille : considérée comme les larmes du dieu Rê tombées sur terre, elles symbolisent le peuple obéissant.
Abyssos : les eaux abyssales, l'océan primordial du commencement, aux pronfondeurs insondables.
Achérou : lac semi circulaire du temple de Mout à Thebes.
Adz : instrument métallique dérivé du burin et de la lime, utilisé dans les rituels funéraires.
Aker (ou Akhérou) : divinité de la terre à deux têtes opposées, l'une vers l'est et l'autre vers l'ouest. Ces têtes étaient humaines avant d'être remplacées par des têtes de lions après l'époque archaïque. Ce dieu est sensé conduire la barque de Rê pendant son périple nocturne.
Akh : force spirituelle d'origine surnaturelle et élément de la personalité humaine destiné à la glorification du défunt après la mort.
Akhet : saison de l'inondation et première saison de l'année égyptienne, durant de mi-juillet à mi-novembre.
Akhit : Pays situé au-delà des terres connues par les Egyptiens.
Akh-Menou : partie du temple contenant le saint des saints du dieu Amon. On peut encore voir celui de Thoutmosis III à Karnak. Il se compose de trois éléments: la grande salle (nommée salle des fêtes), les salles sokarienne et les salles solaires. La salle des fêtes est la mieux conservée de Karnak. Un "jardin botannique est représenté derrière la salle des fêtes. Celui de Thoutmosis IV est en reconstruction dans le musée de plein air de Karnak.
Amon : à l'origine obscur dieu local de la région thébaine associé au bélier mais souvent représenté comme un homme portant une coiffe à deux aigrettes, Amon passa au premier rang des dieux et s'assimila à Rê pour devenir Amon-Rê.
Anam (ou Amemet, Ammout) : celui qui dévore, composé d'une tête de crocodile, d'un torse de lion et d'un fessier d'hippopotame, il entraîne le défunt dans le néant, si après la pesée de l'âme, cette dernière est plus lourde que la plume de Maat.
Amdouat : Le livre de ce qui est dans la douat (l'autre monde), livre funéraire datant du Novel Empire et dreesant la carte du voyage nocturne du soleil. Il est divisé en douze parties correspondant aux douze heures de la nuit.
Amentèt : Divinité femminine portant sur la tête le hiéroglyphe de l'ouest, et le personifiant, protectrice d'Osiris et accueillant les défunts dans le royaume des morts.
Amenti : désigne la demeur des morts. C'est là que ce rend le défunt après la momification.
Amès : sceptre faisant partie de l'équipement rituel divin et royal, recevant un culte et pouvant, dans certaines cérémonies, remplacer le roi.
Amorrites : Populations sémites du Moyen-Orient localisés en syrie appelée pays d'Amourrou, Palestine et Mésopotamie où ils fondirent une dynastie à Babylone.
Amratien : Période du Nagada inférieur (4000 à 3500 av JC)
Amsêt : un des quatre fils d'Horus, il veille sur le vase canope contenant le foie.
Anachorèse : c'est une mise à l'écart volontaire. Les ermites se livrent à l'anachorèse.
Anastylose : terme archéologique désignant la reconstruction d'un édifice en ruine avec les éléments retrouvés sur place.
Anépigraphe : dépourvu d'inscription.
Aniconique : terme d'origine grecque signifiant sans image et employé pour désigner des représentations symboliques non figuratives, du dieu Amon principalement.
Ankh : croix ansée qui symbolise la vie. Elle se trouve souvent dans la main des divinité.
Anoukis : déesse nubienne adorée dans la région de la 1ère cataracte et membre de la triade d’éléphantine en compagnie de Khnoum et Satis. Elle est coiffée d’une couronne de plumes et tient un sceptre de Papyrus.
Anthropomorphe : de forme humaine. Les objets, les animaux et les dieux étaient souvent représentés avec l’aspect extérieur de l’homme dans l’Egypte antique.
Antigraphe : Sous les Ptolémées, c’était le directeur de la production agricole et des ateliers royaux travaillant en collaboration avec l’économe du nome.
Antilope : Animal vivant dans le désert et faisant l’objet d’expédition de chasse. Elle est représentée par diverses espèces dont le gnou, la gazelle, l’oryx (considéré comme animal de Seth et que pharaon sacrifiait au cours de cérémonie en lui tranchant la gorge.)
Antyou : mot égyptien désignant l’oliban qui est l’encens employé dans les temples te que l’on se procurait dans le mystérieux pays de Pount.
Anubis : dieu funéraire à tête de chacal. Le seigneur de la Nécropole protégeait les morts dans leurs tombes.
Apiéion : sanctuaire dédié au taureau sacré Apis.
Apotropaïque : cet adjectif désigne ce qui conjure le mauvais sort.
Apédémak : Dieu-lion nubien datant de l’époque méroïtique. C’est une divinité guerrière tenant un arc et des flèches et adoré dans la région de la 6ème cataracte.
Apirou : Tribus sémites vivant dans le désert arabique et pillant régulièrement les caravanes circulant dans cette contrée, ce qui provoquait des réactions armées de la part de l’état égyptiens.
Apis: manifestation du dieu Ptah figurée par un taureau sacré reconnaissable à ses marques particulières. Apis était adoré à Memphis où sa mort et ses funérailles étaient célébrées avec solennité.
Apopis : Serpent qui essai de dévorer chaque nuit le dieu Rê, son ennemi héréditaire. Il incarne également le besoin des Egyptiens de représenter l’équilibre du monde.
Architectonique : le nom signifie organisation, structure d'une oeuvre artistique; l'adjectif, relatif à l'art de construire, à la construction mais contrairement à architectural, architectonique se dit seulement des procédés, des découvertes, des dissertations qui appartiennent à l'architecture.
Architrave : élément architectural constitué d’un bloc monolithique dont les extrémités reposent sur deux colonnes afin de soutenir les éléments supérieurs de l’édifice.
Armilles : bijoux, en général anneaux portés aux bras (au-dessus du coude).
Atbara : Rivière venant d’Éthiopie et rejoignant le Nil en aval de l’union du Nil blanc et du Nil Bleu au nord de Khartoum.
Atef : C’est la couronne blanche d’Osiris surmontée d’un globe et entourée de deux plumes.
Aton : ce mot désignait à l'origine uniquement le disque solaire. Avec le temps, il devint un dieu à part entière, une manifestation du dieu Rê. Le culte d'Aton atteint son apogée avec le règne d'Aménophis IV / Akhenaton.
Ba : Partie spirituelle de l’homme pouvant être comparée à notre notion d’âme. Il est représenté comme un oiseau à tête humaine pouvant, après la mort, voyager dans le monde des dieux ou des vivants.
Badarien : Culture proche du Néolithique découverte dans les années 20 près de Badari en Moyenne-Egypte.
Bak : ou moringa, c’est une variété d’arbre donnant de l’huile domestique.
Barque sacrée : C’est un élément incontournable des cérémonies rituelles. Elles était portée par les prêtres lors de grandes processions. Elles contenait alors la statue du dieu, cachée à la foule dans un naos.
Bas-reliefs : Sculptures en saillie sur fond plat, gravée dans la masse ou rajoutées sur la pierre.
Bastet : déesse-chatte qui personnifiait la joie et la protection maternelle.
Bebit : mélange de charbon et de racines dont on badigeonnait les murs des habitations pour en chasser les insectes.
Bed : sel pour les soins de la bouche.
Benben : Première butte de terre sur laquelle serait apparu le soleil.
Benou : cet oiseau est le phénix des grecs qui renaît comme lui de ses cendres et vénéré à Héliopolis. Il était censé revenir en Egypte, sous la forme d’un nouvel oiseau, tous les 500 ans. Il était un symbole de renaissance et représentait au Nouvel Empire sous la forme d’un héron cendré.
Bès : génie familier difforme incarnant la jovialité, qui protégeait les humains dans leurs gestes quotidiens et les femmes en couches.
Bôti : amidon pour la boulangerie.
Calame : C’est la pointe d’un roseau mâché qui servait à l’écriture sur tous les supports.
Calcaire : roche sédimentaire consolidée mais tendre comme l’albâtre et le grès. Il est présent dans toute la période égyptienne dans l’architecture et la statuaire. Les blocs étaient extraits des carrières de Tourah à l’aide d’outils de cuivre et de pierre. Sous le Nouvel Empire, le cuivre est remplacé par le bronze.
Calendrier : les Egyptiens utilisaient un calendrier solaire commençant le jour du lever héliaque de Sirius (15 juin) et comportant 360 jours et 5 jours épagomènes correspondant à la naissance d’Osiris (10 juin), d’Horus (11 juin), de Seth (12 juin), d’Isis (13 juin) et de Nephtys (14 juin) ainsi que trois saisons : Akhet (inondation, avec ses quatre mois : Thot, paophi, athyr et koyak), Peret (semailles, avec tybi, méchir, phaménoth et pharmouthi) et Shemou (moisson, avec depachons, payni, epiphi et mésori). Tous les 4 ans, l’année prenait un jour de retard et pour faire coïncider l’année civile et le calendrier, il fallait attendre 1461 années. Le peuple ne tenait pas compte de ces aléas.
Canopes : vases dans lesquels étaient déposés les viscères lors de la momification. Au nombre de 4, ils abritaient le foie, les poumons, l’estomac et les intestins, protégés par les quatre fils d’Horus.
Caroubier : arbre donnant des fruits sucré, le caroube qui servait à sucrer boissons et aliments. Le fruit s’appelait nedjem et avec le temps, il en vient à désigner ce qui est doux, sucré.
Cartouche : terme appliqué au dessin ovale renfermant le nom de pharaon.
Cartonnage : terme d'égyptologie. Le cartonnage est composé de couches superposées de lin ou de Papyrus.
Catafalque : estrade tendue de noir sur laquelle on place un cercueil (réel ou non) au cours d'un enterrement.
Cataracte : ce sont des chutes d'eau ou une cascade sur le cours d'un fleuve. Elle se caractérise par l'abondance de son débit ou par la hauteur du dénivellement. Le Nil en possède 5 dont celle d'Assouan.
Cèdre : arbre de la famille des conifères que l’on trouve au Liban et qui était importé par les Egyptiens en grandes quantité pour la construction de navires, charpentes et ornementation d’édifices.
Cénotaphe : monument élevé à la mémoire d’un mort mais ne contenant pas son corps.
Cha : marais où l’on trouvait des nénuphars.
Chadouf : cette machine permet de puiser l’eau. Constitué d’une poutre de bois fixé sur un axe vertical dont une extrémité est munies d’une corde et d’un récipient et l’autre un contrepoids en pierre, il est encore utilisé aujourd’hui.
Chapiteau : ornement au sommet des colonnes entre le fut et le linteau, décoré de fleurs de Papyrus ou de figurines représentant les dieux. Les trois types principaux sont carrés, évasés ou renflés.
Chedched : protubérance à l'extrémité horizontale libre du pavois sacré.
Chemsou : serviteur chargé de l’entretien de la maison et très proche du maître.
Cheville : mot ou groupe de mots placés dans l'énoncé métrique sans nécessité apparente de sens et destinés à compléter le vers pour en assurer l'ordonnance.
Chou / shou : dieu de l’air symbolisant le souffle de vie, fils d’Atoum et père de Nout et Geb. Il a pour sœur et épouse Tefnout et fait partie de l’ennéade héliopolitaine.
Chthonien : ce qui a trait au monde souterrain, aux dieux et aux génies qui y résident ou sont en rapport avec le monde infernal, ainsi qu'aux morts.
Cippe : terme qui désigne une stèle magique où est figuré Horus et quelque fois Bes et les animaux vénimeux, dangereux. Ces stèles protectrices sont connues sous le nom cippes d'Horus.
Circoncision : Excision du prépuce utilisée par les égyptiens comme pratique rituelle dès l’époque archaïque sur les jeunes adolescents et se faisant à l’aide d’un couteau sacré en silex. Elle n’était pas pratiquée de façon systématique. Les prêtres étaient obligés d’être circoncis pour exercer.
Clepsydre : c'est une horloge à eau composée de deux éléments: une partie supérieure d'où coule l'eau et une partie inférieure récupérant l'eau. Cette horloge fut crée en Egypte sous Aménophis I (XVIIIème dynastie).
Colonne : elles soutenaient le plafond ou les linteaux des temples et reposaient sur des socles afin de ne pas s’enfoncer dans le sol sous leur poids. Elles sont généralement surmonté d’un chapiteau qui permet de les classer : colonne campaniforme, hathorique, lotiforme, papyriforme,…
Copte : Egyptiens chrétiens mais désignant aussi l’église chrétienne d’Egypte.
Cornaline : Pierre précieuse proche de l’agate de couleur rouge et translucide dont on se servait surtout comme chaton de bague. Elle est extraite du Sinaï.
Cosmogonie : doctrine mythologique expliquant la formation de l’univers.
Coudée : mesure de longueur valant environ 0,52 m.
Couleurs : Pour les Egyptiens, chaque couleur avait une signification. Ainsi, le bleu symbolisait l’air, le rouge la violence et la méchanceté, le vert la vie, la jeunesse et la santé, le jaune l’or et l’immortalité, le blanc la joie et le faste, le noir la renaissance.
Criocéphale : à tête de belier.
Criosphinx : sphinx à tête de bélier.
Crocodile : reptile qui était autrefois très commun en Egypte, il était à la fois sacré et chassé. Il représente le dieu Sobek, vénéré au Fayoum. Les crocodiles ne sont maintenant présents que dans le lac Nasser.
Cynocéphale : Babouin d’Afrique à la tête allongée comme celle d’un chien. Il est l’animal sacré de Thot, dieu de la Sagesse et de la connaissance (patron des scribes), avec l’Ibis.
Cyrénaïque : Région située à l’ouest de l’Egypte ayant pour capital Cyène.
Deben : Unité étalon valant 91 g de cuivre sous le Nouvel Empire. Il était utilisé dans les transactions commerciales où il représentait l’équivalent du poids de l’objet.
Décans : Dans une année, il y a 36 décans espacés de 10 en 10 jours et portant le nom d’un génie.
Dechret : couronne rouge symbolisant la Basse-Egypte.
Delta : région formée par les eaux ramifiées du Nil qui comptait jadis 7 affluents correspondant à la Basse Egypte.
Démotique : écriture dérivant du hiératique apparue vers 600 av JC, il exprime le langage parlé au Nouvel Empire.
Descenderie : couloir incliné conduisant à la chambre funéraire à l’intérieur de la pyramide.
Désheret : partie désertique appelée aussi terres rouges.
Didi : plante de couleur pourpre.
Diorite : roche magmatique de couleur sombre, localisée principalement dans le désert oriental, en Basse Nubie et dans le Sinaï.
Distique : couple de deux vers.
Djed : Pilier en forme de tronc ébranché, utilisé comme amulette et censé représenté la colonne vertébrale d’Osiris. L’érection du Djed avait une grande importance, surtout lors des couronnements royaux.
Djérouts : pleureuses officielles officiant lors des enterrements.
Djeser Akhet : Nom du temple d'Amon construit sous Thoutmosis III à Deir-El-Bahari.
Djeser Djeserou : le "sublime des sublimes", il désigne le temple de millions d'années d'Hatschepsout à Deir-El-Bahari.
Djet : l'un des termes égyptiens désignant l'éternité.
Dodécarchie : nom donné par Hérodote au gouvernement de 12 rois qui se partagèrent l’Egypte entre 670 et 660 av JC.
Dodécashène : Royaume créé par Ergamène, prince Koushite élevé à al cour des Ptolémée. Il s’étendait sur 12 Shèmes, soit sur 120 à 130 Km entre Maharraka et la 1ère cataracte.
Doum : c’est un palmier à tiges ramifiées dont les fruits, dattes, sont utilisés en médecine et les feuilles pour confectionner des nattes et des corbeilles.
Dromos : allée bordée de sphinx dont la plus connue est celle reliant Karnak et Louxor.
Egide : emblème se composant de la tête et du collier d'une divinité. Les barques sacrées possèdent des égides.
Electrum : il est composé de trois parts d’or et d’une part d’argent. Il servait à décorer les bijoux, les armes, les objets funéraires ou les statues.
Encens : c’est une résine aromatique extraite du boswellia, de la famille des anacardiacées. Il est originaire d’Abyssinie et les Egyptiens s’en servaient en médecine et dans les rituels funéraires et religieux. Appelé aussi Antyou, sa combustion dégage une odeur forte et agréable.
Encomiastique : éloge chanté dans la rue en cortège. Par extension, c'est un discours très élogieux à la gloire d'un événement, d'une personne...
Epagomènes : ce sont les 5 jours qui complétaient le calendrier de 360 jours. Ils étaient supposés être les jours de naissance de 5 dieux, enfants de Nout : Osiris, Isis, Seth, Nephtys et Horus. Ils auraient étaient gagnés au jeu par Thot.
Exode : événement qui aurait peut-être eu lieu vers 1225 av JC, sous le règne de Mérenptah, fils et successeur de Ramses II. C’est la sortie d’Egypte des hébreux en direction de la terre promise, sous la direction de Moïse.
Faïence égyptienne : le matériau appelé faïence égyptienne est en fait un matériau céramique composé de débris de quartz ou de sable de quartz. Ce noyau de quartz est recouvert d'un revêtement, une glaçure bleue le plus souvent (le fameux bleu égyptien) ou verte mais pouvant être parfois rouge, noire ou blanche voire jaune. Le matériau s'appelle Tjehenet en égyptien.
Fétiche : objet divinisé souvent propre à un clan dont il devient l'emblème. On lui prête des pouvoirs mystérieux bénéfiques.
Fiancée du Nil : au moment de la crue du Nil, un cône de terre censé représenter une femme était placé pour que la crue l’emporte. Ce cône représente la fiancée du Nil. Cette tradition remonte sans doute à la préhistoire, où une jeune femme était jetée en sacrifice dans les flots afin de satisfaire le Nil pour qu’il donne une crue idéale. Plus tard, cette tradition cruelle fut abolie et le mannequin a remplacé la jeune femme.
Flabellum : c’est un éventail qui apparut dès l’Ancien Empire. La plupart étaient fait de plumes d’Autruche, certains n’en avaient qu’une ; il s’agissait alors d’insignes militaires ou de symboles de protection.
Flagellum : voir Nekheka.
Geb : dieu de la terre et de la végétation, frère et époux de la déesse du ciel Nout.
Génésique : relatif à la procréation sexuée; les forces génésiques sont synonymes de la puissance sexuelle.
Gerzéen : référence au site de Gerzeh qui constitua un terrain de fouille très riche avec un abondant matériel datant de plus de 3300 ans av JC : des céramiques peintes, des palettes en schistes,…
Gnomon : appareil ou construction permettant de mesure, par la visée ou l'ombre portée, la position du soleil et donc de déterminer l'heure.
Gnostique : celui qui a la connaissance des mystères de la religion.
Grand voyant : Titre que portait le Grand prêtre d’Héliopolis (cité où étaient vénérés Atoum et Râ).
Grauwacke : Pierre aux teintes grises et noires, volcanique, apparentée au schiste et extraite dans le désert oriental. Dès l’époque prédynastique, on voit apparaître des palettes en grauwacke servant à broyer la malachite pour farder les yeux. Elle est également employée dans la statuaire sous toutes les époques, et même sous les empereurs romains.
Hagiographie : au départ, biographie de sage ou de saint. Par la suite, cela vint à désigner une biographie très embellie.
Harem : locaux réservés aux reines et aux autres dames de rang, rattaché aux palais royaux et à certains temples.
Harpé : sabre à lame recourbée.
Hasmonéens : Dynastie macabéenne qui régna en Palestine de 134 à 37 av JC.
Hathor : divinité à multiples facettes représentée habituellement sous la forme d'une vache; inspiratrice de la musique, de la dans et de l'amour et mère divine du pharaon régnant. Mais quand elle revêtait l'aspect d'une lionne sauvage, elle devenait une vengeresse redoutable.
Heb sed ou sed : jubilé royal célébré après trente ans de règne afin de rendre la vigueur de la jeunesse au roi. Ces fêtes donnaient lieu à diverses cérémonies comme le renouvellement de l’intronisation, l’affirmation du symbole de l’hérédité et l’érection du pilier Djed, au début de la fête, montrant ainsi le maintient de la puissance du roi en s’identifiant à Osiris. Il était ensuite renouvelé tous les ans ou plus.
Hedjet : couronne blanche, symbole de la Haute-Egypte.
Heket : déesse grenouille, épouse de Khnoum. Elle insuffle le souffle de vie aux hommes que Khnoum façonne sur son tour de potier. Elle symbolise l’eau et la force vitale et protège l’enfant et sa mère.
Hem : Hémet au féminin. Il signifie serviteur dans le sens être au service de quelqu’un.
Hemou : « esclave » sous le Nouvel Empire.
Henket : la bière en égyptien.
Henné : c’est un puissant colorant provenant d’un arbuste de la famille des lythracées. Les feuilles sont séchées et réduite en une poudre dont les nuances vont de l’orange au rouge brique. Elle servait de colorant pour les cheveux, les ongles, l’ornement corporel, la décoration du bois et des tissus. Il fut également utilisé dans certaines thérapies médicales et au niveau spirituel où il était censé apporter bonheur et bonne fortune.
Hepou : loi en Egypte antique.
Heq : crosse pastorale qui est avec le Nekheka (fléau) un des deux insignes royaux que le roi porte croisé sur sa poitrine lors de cérémonies protocolaires.
Héraldique : le Papyrus et le lys sont dits héraldiques car ils symbolisent, tel un blason, les deux parties de l'Egypte.
Herminette : sorte de hachette à lame tranchante recourbée et perpendiculaire au manche, utilisée en menuiserie, mais aussi lors du rituel de l’ouverture de la bouche.
Heure : 12 heures de jour et 12 heures de nuit divisaient la journée des Egyptiens. La première heure du jour se nommait « la brillante » tandis que la première heure de la nuit se nommait « la débâcle des ennemis de Ra ».
Hiéracocéphale : à tête de faucon.
Hiératique : forme cursive simplifiée des hieroglyphes. Utilisée par l’administration et le commerce, elle est apparue à l’époque Thinite. Elle s’écrivait de droite à gauche et horizontalement.
Hiérogamie : mythe religieux qui met en conjonction deux principe de nature différentes mais complémentaire : le sexe mâle et le sexe femelle, le Nil et la terre, le dieu et la déesse.
Hiéroglyphes : système d’écriture graphique composé de deux types de signes : les phonèmes et les idéogrammes. On dénombre près de 700 signes et plus de 7000 pour la période ptolémaïque. Les dernières inscriptions en hieroglyphes ont étaient écrites au temple de Philae en 394 et n’étaient plus utilisés que par les prêtres.
Hippopotame : mammifère porcin qui peuplait le Nil dans l’antiquité.
Hittites : peuple du plateau anatolien, en Turquie et ennemi des égyptiens jusqu’au traité de paix signé sous Ramses II. L’empire hittite disparaît sous les assauts des peuples de la mer.
Horus : dieu-faucon dont le culte était à l'origine célébré à Hiérakonpolis; fils d'Isis et d'Osiris, il gouverna l'Egypte par l'entremise de celui qui l'incarnait physiquement: le roi.
Hyksôs : ces envahisseurs asiatiques s’implantèrent dans le nord de l’Egypte. Après des troubles à la fin du Moyen Empire, ils s’emparent du pouvoir dans le delta. Ils furent chassé d’Egypte par Ahmosis (successeur de son frère Kahmosis et de son père Séquenenrê Taâ, tout deux morts en guerroyant pour libérer l’Egypte).
Hypogées : tombeaux creusés dans la roche, comme ceux de la vallée des rois.
Hypostase : terme se rapportant à la substance ou à la personnification d'une qualité spécifique d'une entité divine.
Hypostyle : c’est une salle à colonne et l’un des éléments principaux dans les temples égyptiens.
Ib : terme égyptien pour désigner le cœur, source de vie et de l’esprit, de la vitalité et de l’énergie. Pendant la momification, le cœur est retiré, embaumé et soit remis en place soit remplacé par un scarabée de cœur.
Ibiocéphale : à tête d'ibis.
Ibis: animal symbolisant le dieu Thot (principalement l'ibis blanc à queue et tête noire), dieu d'Hermopolis et patron des scribes. L'ibis brun protégeait les "deux terres" des invasions des serpents ailés des légendes égyptiennes.
Ichneumon: c'est un petit mammifère s'apparentant à la mangouste, carnivore et dont le nom signifie "celui qui suit la piste". C'était l'animal sacré du dieu Atoum. Il était facilement apprivoisable ce qui en faisait un compagnon doux et docile à la voix. Il s'alimente d'oeufs de crocodiles, de rongeurs et de volailles.
Idéogramme: graphique sous forme de dessin représentant un mot.
Isched: cet arbre pousse dans le monde divin et ses feuilles sont utilisées par Thot et Séchat pour y inscrire les années de règnes des rois. Sur terre, il s'agit du perséa.
Isis : déesse personnifiant toutes les vertus de l'épouse et de la mère. Après avoir recueilli le corps démembré par Seth de son frère et mari Osiris, elle devint la protectrice des morts.
Ithyphallique : littéralement "au phallus érigé". Le dieu Min est ithyphallique, par exemple.
Jaspe : variété de quartz opaque pouvant se tailler.
Ka : il faisait partie de l’homme qui en était muni dès sa naissance, c’est un double immatériel. Il est le symbole de la force vitale entretenue par la nourriture, le principe de la vie et de l’énergie. Le roi ne pouvait procéder aux cultes sans son ka. On ne pouvait s’en séparer. De la nourriture, indispensable à sa survie, il ne prélevait que l’essence invisible et régénératrice. « Rejoindre son ka » signifiait mourir.
Kamoutef : épithète des dieux démiurges et/ou représentatif des forces génésiques (Amon, Min) auxquelles le mot égyptien "taureau de sa mère" fait allusion.
Khaÿt : coiffe cache-perruque en tissu, retombant dans le dos.
Khebesout : barbe divine tressée à l'extrémité recourbée.
Khek : autre terme pour désigner les Libyens.
Keftiou : crétois et habitants de la mer Égée.
Kek ou kéket : composantes des ténèbres.
Kemi ou kémyet : kemi est la forme tardive de kémyet et représente la partie inondable de la vallée du Nil. On l’appelle aussi la « sol noir ».
Kêmit : nom de l’Egypte qui signifie « terre noire ». C’était la terre fertile de la vallée par opposition à Khaset, la terre rouge et stérile du désert.
Kep : école réservée aux princes égyptiens ou étrangers. Ce fut une institution de prestige dès le Moyen Empire. On en sortait avec le titre honorifique d’enfants du Kep.
Khaset : le désert avec sa terre rouge et stérile, par opposition à Kêmit, la terre noire et fertile de la vallée.
Khat : variante unie du Némes.
Khentamentiou : divinité funéraire de la région d’Abydos qui fut assimilée à Osiris. Son nom signifie « le premier des occidentaux».
Khéperer ou Khepri : nom égyptien du scarabée (bousier).
Khépesh : glaive égyptien à lame recourbée qui est vraisemblablement une réplique de celui des Hyksos et adopté vers 1700 av JC.
Khépresh : couronne bleue à pois blancs des rois égyptiens improprement appelé parfois casque de guerre.
Khéta : appellation des Hittites en langue égyptienne.
Kolanthès : dieu enfant qui forme une triade soit avec Osiris et Isis, soit avec Min et Repit. Cette dernière famille divine était adorée à Akhmin. Ce dieu n'est attesté que depuis le 2ème siècle avant notre ère. On pense qu'il est d'origine étrangère.
Khonsou : dieu lunaire, fils d'Amon et de Mout, représenté sous les traits d'un homme .
Kopesh : sabre court à lame courbée.
Koush : nom que donnaient les Egyptiens aux territoires compris entre la première et la troisième cataracte et que nous connaissons sous le nom de Nubie.
Labyrinthe : Temple funéraire d’Amenemhat III à Hawara dans le Fayoum. Cette appellation fut donnée par les grecs.
Lac sacré : petit lac artificiel rectangulaire qui se trouvait dans chaque temple. Il permettait aux prêtres de se purifiaient et symbolisait le vaste océan précédant la création.
Lagides : il sagit de l'autre nom donné à la dynastie des Ptolémées.
Lapis-lazuli : silicate d’aluminium et de sodium contenant du souffre, ou lazurite, appelé Khesebed par les égyptiens et considérait par eux comme étant de nature divine et étant la chevelure des dieux. Il était importé du nord de l’Afghanistan.
Laraire : petit autel à l'intérieur ou près des maisons et où étaient vénérés les dieux familiaux protecteurs du foyer.
Léontocéphale : à tête de lion.
Libation : il sagit de l'action de répandre un liquide (eau, vin, lait, huile) en l'honneur d'une divinité.
Libou : autre terme pour désigner les libyens en Egypte antique.
Libyens : peuplades habitant le désert et les oasis à l’ouest du delta, jusqu’en Nubie. Les Egyptiens distinguaient deux groupes ethniques : les Tjéhénou et les Tjéméhou, les premiers vivant au nord à l’ouest du Fayoum, les seconds au sud, dans les oasis méridionales. Appelés aussi Libou, Kehek ou Meshawash, ils constituaient, pour l’Egypte, un danger pour sa stabilité. De nombreuses expéditions militaires furent menées contre eux dès les premières dynasties.
Lin : plante herbacée dont les fibres servaient à tisser des étoffes et à fabriquer des cordes, des nattes et paniers.
Lotiforme : en forme de lotus.
Lotus : plante aquatique très prisées dont on consommait les tiges après les avoir fait bouillir. Il en existe trois variétés : le rose dont le nom était Nekheb (totalement disparu aujourd’hui et qui ne fut retrouvé que dans les tombeaux), le blanc, dont la fleur servait de décoration et la tige dans la cuisine, appelé Seshen (il serait à l’origine du prénom Suzanne) et enfin, le bleu, dont la valeur symbolique était exploitée dans l’art funéraire et dans la forme des sommets de colonnes.
Loves : enroulements des serpents.
Lustral : ce nom signifie "qui purifie". Il sagit donc l'eau utilisée pour les rites de purification.
Maât : déesse de la vérité et de la justice, dont le nom était synonyme de l'ordre universel; elle réglait les saisons, les mouvements des astres et les relations entre les hommes; son nom était invoqué lors des jugements des tribunaux civils et de l'au-delà.
Malachite : pierre de carbonate naturel de cuivre, de couleur verte dont se servaient les joailliers dans la fabrication de bijoux. On l’utilisait aussi après broyage comme fard à paupière. Son extraction se faisait dans les mines du Sinaï.
Mammisi : petite chapelle construite près d’un temple majeur. Il servait aux représentations des mystères de la naissance divine. Les plus célèbres sont ceux de Philae et Dendérah.
Marne : c'est une roche argilo-calcaire dont la teneur en calcaire varie selon la marne. Elle gonfle sous l'effet de l'eau.
Mastaba : banc en arabe. C’est une superstructure funéraire trapézoïdale servant de tombe, conçue au départ pour les rois puis accaparée par les notables.
Mèche de l’enfance : les enfants égyptiens gardaient une mèche de cheveux sur le côté du visage jusqu’à ce qu’ils soient considérés comme adulte, le reste du crâne étant rasé.
Menat : collier composé de nombreuses perles et d’un contrepoids, souvent décoré de représentation de la déesse Hathor. Il était utilisé par les musiciennes qui faisaient s’entrechoquer les perles au rythme des danses. Ses sons étaient censé transmettre par vibrations positives vie, puissance et favoriser l’amour et la fécondité. C’est aussi un symbole de renaissance dans l’au-delà.
Meshawash : autre terme pour Libyens.
Mesyt : dernier repas de la journée. Il précédait la tombée de la nuit.
Métrique : pour l'adjectif : relatif au type de pied ou de vers. En ce qui concerne le nom féminin : science qui étudie les différents mètres ( = pied), et en particulier le rythme des vers; ou système de versification
Meule à bras : meule utilisée pour moudre les grains de céréales.
Mnévis : Comme Apis, Mnévis était un taureau noir coiffé du disque solaire et de l’uræus. Divinité agraire, il symbolisait la force régénératrice et l’âme vivante de Rê.
Modius : coiffe circulaire, diadème. C'est une sorte de coiffure en forme de tambourin. Elle supporte généralement une autre coiffure ou couronne, parfois les deux hautes plumes, parfois les cornes lyriformes et le disque solaire comme le mortier. Le modius est aussi une mesure de grain (contenant un boisseau) en forme de turban symbolisant la fertilité.
Môle : désigne chacune des deux tours d'un pylône.
Mortier : coiffe en forme de toque légèrement évasée vers le haut, empruntant la forme de l'instrument de cuisine du même nom.
Mouches d’or : décoration militaire pour hauts faits d’armes. Les mouches représentaient les assauts inlassables de l’insecte envers les ennemis.
Mout : déesse épouse d'Amon.
Mur du prince : succession de places fortes construites à partir de la IIIème dynastie dans l’Ouâdi Maghâra, coupant le Sinaï à hauteur de l’isthme de Suez, afin de retenir les asiatiques à la frontière Orientale.
Myrrhe : résine aromatique fournie par le balsamier utilisée dans les encens et les huiles parfumées.
Naoforme : en forme de naos.
Naos : Lieu situé dans le saint des saints des temples. On y enfermait la statue de culte. Seul le roi et les prêtres mandatés par lui pouvaient ouvrir pour rendre le culte aux dieux.
Natron : carbonate de sodium déshydraté qui servait lors de la momification pour la conservation du corps.
Nekheka : avec le Heq (crosse pastorale), il est l’un des deux insignes royaux que pharaon porte croisés sur la poitrine lors des cérémonies protocolaires.
Némès : coiffe rayée quotidienne du roi.
Nepthys : soeur d'Isis, d'Osiris et de Seth et protectrice des morts.
Nilomètre : puits creusé, souvent dans les temples, gradué sur ses parois afin de contrôler le niveau de la crue et ainsi, de prévoir et pare aux inondations, mais aussi de connaître le niveau de la crue pour le calcul des impôts.
Nœud d’Isis : amulette protectrice de la déesse Isis.
Nomarque : chef d’une division territoriale de l’ancienne Egypte que l’on appelle nome, à la suite des grecs.
Nome : en Egypte, le nome était une province administrative pouvant être comparé à nos départements. Il y en avais 22 en Haute-Egypte et 20 en Basse-Egypte, ce qui fait en tout 42 nomes, chiffre symbolique. Chaque nome possède son nom, ses frontières, une capitale et un nomarque.
Noun : c’est l’océan primordial d’où est naît la terre. Il a laissé derrière lui la trace de son existence sous la forme du Nil.
Nout : déesse du ciel dont le corps formant la voûte céleste était parcouru par le Soleil: chaque soir, elle avalait Rê et chaque matin, elle le mettait au monde.
Numineux : c'est la qualité particulière de l’énergie ressentie au cours de "l’expérience spirituelle". Il se manifeste par une "élévation" de la conscience, un sentiment éclatant de vérité dans l’unité de la personne avec le monde.
Oasis : point d’eau dans le désert, fertile et souvent de petite taille. La plus vaste d’Egypte est celle du Fayoum au sud-ouest du Caire.
Obélisque : bloc de pierre, monolithe après l’Ancien Empire, à quatre faces dont le plus haut s’élève à plus de trente mètres de haut, et se terminant par un pyramidion. Il est symbole du dieu soleil Rê dont il serait un rayon pétrifié. Souvent érigé par paire, il était recouvert d’inscriptions hiéroglyphiques.
Obsidienne : lave vert foncé ou noire ressemblant au verre utilisée pour la fabrication de bijoux, amulettes ou des yeux de statues.
Ogdoade : c’est quatre dieux à têtes de serpent et quatre déesses à têtes de grenouille, engendré par le limon fertile. Noun et Nounet représentaient l’océan primordial, Hehou et Hehet l’infini, Kek et Keket les ténèbres et Amon et Amonet le mystère. Ils auraient posé l’œuf qui aurait donné naissance au soleil, sur la première butte de terre. Leur travail accompli, ils seraient morts.
Oliban : voir encens
Olivier : Ce sont les Hyksôs qui firent connaître aux égyptiens l’olivier. L’huile d’olive devint alors très prisée mais resta l’apanage de l’élite qui seule pouvait se la payer.
Onguent : Etant très préoccupés de l’état de leurs corps, les Egyptiens en prenaient un soin particulier en s’enduisant la peau d’onguent. Ces huiles parfumées servaient aussi lors des cérémonies religieuses et lors de la momification.
Onouris : Selon la légende, il est « celui qui a ramené la déesse lointaine ». Il fut identifié à Shou et est le dieu qui ramena sa sœur Tefnout dans son pays. Il porte quatre plumes sur la tête et une lance à la main. C’est un dieu guerrier et le dieu des chasseurs.
Ontologique : relatif à l'être en tant que tel.
Opet : fête en l’honneur d’Amon qui se déroulait pendant le mois de l’inondation et qui pouvait durer 27 jours. Lors des cérémonies principales, le roi officiait personnellement. La procession se faisait entre Karnak et Louxor avec de nombreux arrêts.
Ophiocéphale : à tête de serpent.
Or : Il représentait la chair des dieux.
Osiris : dieu de la fertilité et de l'éternité après la mort. Tué et démembré par son frère jaloux Seth, mais recueilli et rendu à la vie par son épouse Isis, il était le dieu suprême de l'au-delà, offrant l'éternité à tous les hommes qui la méritait.
Ostraca (sing. Ostracon) : fragments de poterie ou de roche sur lesquels les égyptiens écrivaient ou se servaient comme brouillon, le Papyrus ne pouvant être gaspillé.
Ouâb : Prêtre du clergé inférieur chargé de l’entretien du temple.
Ouadi : voir Wadi
Oudjat : Il représente l’œil d’Horus arraché par Seth lors de leur combat et reconstitué par Thot. Pour cela, il est un symbole de santé, de fécondité et de voyance et était une amulette très prisée.
Oushabti : voir Shaouabti.
Pagne : vêtement populaire qui se constituait d’une pièce d’étoffe ou de peau ceignant les hanches. Selon la qualité du tissu, il était rudimentaire ou luxueux.
Palette : pierres plates polies en schiste qui servaient de palettes à fard. Elles représentent de véritables œuvres d’art et leurs surfaces étaient ornées de scènes de la vie.
Paléolithique : c’est la période la plus ancienne de la préhistoire et comprends trois périodes : le paléolithique inférieur, le paléolithique moyen et le paléolithique supérieur qui voit apparaître l’Homo sapiens sapiens (ou homme moderne) vers –10000 ans à la faveur du réchauffement postglaciaire.
Paléopathologie : étude des maladies de l’antiquité.
Palimpseste : en égyptologie, oeuvre dont l'état présent peut laisser supposer et apparaître des traces de versions antérieures. Sur les monuments, les hieroglyphes étaient recouverte d'enduit et les nouveaux regravés. Lorsque l'enduit se détache, les hieroglyphes se combine pour en donner de nouveaux, ce qui forme un palimpseste. Le plus célèbre d'Egypte est celui d'Abydos où des amateurs d'objets volants peuvent contempler un hélicoptère, un avion ou une soucoupe volante.
Pan Graves : tombes datant de la seconde période intermédiaire dont la ressemblance avec celles de la culture de Kerma font penser qu’elles appartenaient à des Medjayous. Elles avaient une forme ovale et leurs puits peu profonds contenaient des ossements d’animaux ainsi que des poteries caractéristiques de la culture nubienne.
Paradigme : en grammaire, c'est un mot-type, donné comme modèle pour une déclinaison ou une conjugaison, car sa morphologie est caractéristique.
Parèdre : terme employé en égyptologie dans le sens de compagnon ou de compagne et souvent d'époux ou d'épouse d'une déesse ou d'un dieu.
Paronomasie : c'est une ressemblance entre les mots, cela peut dénoter entre ces mots une origine commune, et par là aider à leur compréhension.
Papyriforme : structures supérieures des colonnes figurant la corolle de la fleur du Papyrus.
Papyrus : support d’écriture le plus important. « Papier » dérive de « Papyrus », mot égyptien qui signifiait à l’origine « qui appartient à la maison ». Bien que l’Egypte exportât celui-ci vers d’autres parties du monde, peu survécurent hors d’Egypte. Seul le climat égyptien et certaines parties de la Mésopotamie favorisèrent sa conservation.
Pavois : support, reposoir portatif d'une satue ou d'emblème divins et royaux.
Peret : deuxième saison de l’année égyptienne. Elle recouvrait la période du reflux (hiver) et était divisée en quatre périodes de 30 jours : Tybi (16 nov. –15 déc.), Méchir (16 déc. –14 janv.), Phaménoth (15 janv. –13 fév.) et Pharmouthi (14 fév. – 15 mars).
Périscélides : anneaux que les femmes d'Orient portent au-dessus de la cheville.
Peuples de la mer : envahisseurs venus d’Asie et des régions de la mer Egée qui tentèrent de pénétrer en Egypte à plusieurs reprises par la mer et par la frontière Syro-Palestinienne. Ils furent très actifs sous Ramsès III qui leur livra plusieurs batailles dont il sortit vainqueur.
Philologie : en égyptologie, Il s'agit de l'étude des textes issus de manuscrits anciens.
Piliers osiriaques : statues colossales adossées aux façades ou aux piliers des sanctuaires et représentant le roi sous la forme d’Osiris.
Pronaos : vestibule du temple ou de la sépulture du défunt.
Prophète : ou serviteur du dieu. Ce titre s’appliquait à des personnages de haut rang qui officiaient au sommet de la hiérarchie d’un culte.
Prophylactique : ce mot se rapporte, dans la mythologie et dans la magie, à des forces et/ou à des objets auxquels on attribue des qualités bénéfiques et de protection.
Propylée : entrée monumentale composée d'un porche à colonnes. Le propylée se situait à l'entrée de tout terrain sacré : téménos ou sanctuaire.
Protocole : c’est l’ensemble des noms du roi. Leur nombre fut fixé à cinq : le nom d’Horus, le nom des deux maîtresses (plaçant le roi sous la protection de Nékhbet et Ouadjet), le nom d’Horus d’or, le nom de roi de haute et basse Egypte (ou prénom, le roi le prenait lors de son accession au trône) et le nom de fils de Rê (ou nom, c’était celui que le roi avait reçu à sa naissance).
Pschent : ou double couronne. Elle est formée de la réunion de la couronne blanche Hedjet et de la couronne rouge Dechret et symbolisant l’unification de l’Egypte.
Psychopompe : épithète des dieux qui assistent et guident les défunts dans l'au-delà.
Psychostasie : terme grec désignant la pesée de l’âme censée se dérouler après la mort du défunt devant le tribunal d’Osiris.
Ptah : dieu créateur du monde, patron des artisans.
Ptérophore : muni d'ailes ou portant des ailes.
Pylône : constructions trapézoïdales formant l’entrée des temples. Ils représentaient les montagnes à l’Horizon et étaient entièrement décorés. Des oriflammes, symbolisant la présence de la divinité à l’intérieur de son temple, se dressaient dans les encoches des pylônes.
Pyramidion : pierre chapeautant le sommet des Pyramides et des obélisques et souvent recouvert d’électrum.
Renenoutet : Déesse des récoltes et des greniers, elle possède une tête de serpent et plus particulièrement de cobra. Elle protège le roi, préside au destin des Hommes et est parfois assimilée à Ouadjet ou à Maat.
Renpit : année en égyptien. Elle est symbolisée par une tige surmontée d'un bourgeon.
Saff : terme arabe signifiant « rangée ». Il se réfère aux rangs de piliers aménagés pendant le creuseument et qui soutiennent sur trois côtés une avant-cour trapézoïdale formant l'entrée de tombe-chapelle. Type de tombes rupestres que l'on trouve à Thèbes-Ouest pour les dignitaires de la XIème dynastie dans la nécropole d'El Tarif.
Saisons : elles étaient au nombre de trois : Akhet, Peret, Shemou.
Sarcophage : ce sont des cercueils qui apparurent dès les premières dynasties, qui protégeaient le défunts et qui étaient décorés de motifs divers et de hieroglyphes pour aider le mort à voyager dans l’au-delà
Satis : déesse d’éléphantine représentée par une antilope coiffée de la couronne blanche surmontée de deux cormes pointues. Divinité de la chasse, elle lance aussi la crue en décochant ses flèches. Elle forme avec Anoukis, dont le rôle est de retenir les flots trop impétueux des crues, et Khnoum une triade.
Satrape : terme perse signifiant « protecteur » se rapportant au gouverneur d’une satrapie (une province). Sous la domination perse, l’Egypte devint une satrapie et fut gouvernée par un satrape, titre que conserva le premier des Ptolémées en 303, avant d’être proclamé roi en 306 av JC.
Scarabée : il représente le dieu solaire Khepri dont il porte le nom en égyptien, Khepre. Les égyptiens firent très tôt la relation entre le bousier poussant une boule et sortant de terre au soleil renaissant. Il servait de talisman protecteur sous forme d’amulette.
Schène : mesure de longueur correspondant à plus ou moins 10,9 km.
Scribe : considéré comme le détenteur du savoir, le scribe était un personnage important faisant partie de l’élite égyptienne. On le retrouvait dans tous les rouages de l’administration. Le « scribe royal » était très influent. Ses outils se résumaient à une palette à godets, de l’encre, un calame taillé dans un roseau pour lui servir de plume et un support pour l’écriture (papyrus ou déchets de poterie). Il était sous la protection de Thot, le dieu de l’écriture, ainsi que de Séchat, sa parèdre.
Scriptorium : chaque temple possédait une salle d’écriture où se tenaient les scribes pour remplir leur office.
Selkis : elle porte sur la tête un scorpion et garde avec Isis, Nephtys et Neith le sarcophage et les canopes royaux. Elle a un rôle protecteur et est « celle qui permet de respirer ».
Sem : prêtre funéraire.
Sémiotique : qui se rapporte à la théorie générale des signes, à la signification.
Serapeum : temple dédié au dieu Sérapis à l’époque ptolémaïque. Ce nom est aussi donné à la nécropole des taureaux sacrés Apis près de Saqqarah.
Serdab : d’origine arabe, ce mot désigne la salle contenant les statues funéraires. Elle est situé au sud des mastabas et communique avec la salle d’offrande. Un orifice permettait au Ka du défunt de communiquer avec l’extérieur lors des offrandes.
Serekht : élément dans lequel le nom d’Horus du roi était inscrit. Il représentait le palais royal avec la perspective égyptienne, comportait, dans son cadre supérieur, le nom du roi et le faucon Horus coiffait l’ensemble. Il apparut très tôt dans l’histoire de l’Egypte puisque l’on trouve déjà une représentation sur la palette de Narmer.
Seth : dieu du chaos et des orages qui tua son frère Osiris et qui se battit avec son neveu Horus; représenté avec une tête de chien fabuleux et associé à des animaux dangereux dont l'hippopotame.
Shadouf : voir chadouf.
Shaouabti : ce sont de petites statuettes que les Egyptiens plaçaient dans les tombes afin d’accompagner le défunts et de l’aider dans les travaux qu’il était censé devoir accomplir dans les champs d’Ialou (l’au-delà). D’autres mots, basés sur la même racine verbale, sont employés pour désigner ces figurines, Shabti, Shouabti, Oushabti. Ces mots peuvent tous être traduits comme « les répondants ».
Shat : mesur de poids équivalant à la moitié du deben, soit 7,58 g.
Shemou : troisième saison de l’année égyptienne. Elle correspondait à la saison de la moisson et se divisait en Pachons (16 mars –14 avr.), Payni (15 avr.-14 mai), Epiphi (15 mai –13 juin) et Mésori (14 juin – 13 jul.).
Shen : signe hiéroglyphique en forme de boucle de corde avec un noeud à la base symbolisant l'éternité et la protection. En s'allongeant, ce signe devint un cartouche contenant les duex noms les plus importants des rois.
Shenati : unité de poids correspondant à 1/12ème de deben.
Shou : dieu primitif de l'air qui engendra Nout (le ciel) et Geb (la terre) puis les sépara.
Sirius : voir Sothis.
Sistre : instrument de musique composé d’un cadre métallique et de tiges de métal mobiles. Symbolisant la joie, il est l’instrument d’Hathor.
Situle : vase servant principalement à puiser et à transporter l'eau ou différents liquides. Certaines situles de la Basse Époque servaient à contenir du lait et avaient la forme d'un sein.
Sobek : dieu crocodile associé à l'eau et à la fertilité.
Soped (Sepdet) : déesse de l’étoile Sirius qui fait son apparition juste avant l’aube en juillet au solstice d’été. Elle est une manifestation d’Isis qui par ses larmes provoque les crues du Nil.
Sopdou : nom d'un très ancien dieu à tête de faucon. Dieu guerrier et seigneur des déserts orientaux, il est mentionné dans les textes des Pyramides sous un aspect cosmique où il est identifié à Sirius. Il porte aussi une barbe asiatique et des armes.
Sothis : que nous connaissons sous le nom de Sirius et qui est la plus brillante des étoiles situées dans la constellation du Grand Chien à 8,6 années lumière. Elle apparaissait à l’aube, après 70 jours d’absence, dans l’hémisphère austral, coïncidait avec le début de la crue et marquait le début de la nouvelle année (sauf décalage du calendrier).
Spéos : nom grec désignant les temples creusés et sculptés à même la roche (exemple : Abou Simbel).
Statue cube : apparue au Moyen Empire, ses statues représentaient des personnages accroupis ou assis, les genoux repliés vers la poitrine. Les côtés ainsi que la face arrière étaient généralement plats et supportaient parfois des inscriptions.
Stolistes : ils étaient responsables des statues des dieux dans les temples. Ils les entretenaient et accomplissaient les rituels journaliers.
Syringe : tombe rectiligne creusée dans le roc.
Tablettes d’Amarna : elles furent découvertes pour la majorité sur le site d’Akhetaton, la capitale sous Aménophis IV/ Akhenaton. Ce sont des lettres envoyées à Aménophis III ainsi qu’à son fils et successeur Akhenaton vers le milieu du 14ème siècle av JC. Les expéditeurs étaient les chefs d’états ou diplomates des pays du Proche-Orient comme Babylone,… Ecrites en Akkadien cunéiforme, elles furent déchiffrées avec difficultés car elles contenaient des signes inconnus des spécialistes des dialectes akkadiens habituels.
Talatates : blocs de petites tailles utilisés dans la construction d’édifices sous Aménophis IV/ Akhenaton. Elles mesuraient 52 x 26 x 24 cm.
Tjéhénou : voir Libyens.
Tjéméhou : voir Libyens.
Téménos : terrain sacré, entouré du mur de clôture. Il contenait le plus souvent un temple, mais pouvait aussi abriter un tombeau, un rocher sacré, l'entrée d'une grotte, tout édifice ou objet à caractère sacré.
Terres rouges : « Désheret » le désert inculte.
Terres noires : Kemet ou Kemi dans sa forme tardive, les plaines inondables de la vallée du Nil.
Théogamie : doctrine affirmant que l'héritier du trône était engendré par Amon lors de ces noces mystiques avec la reine.
Théogonie : théorie religieuse de la naissance des dieux; généalogie des dieux.
Théophore : statue représentant un personnage debout, assis on agenouillé ayant devant lui une statue d'un dieu, généralement de petit format. Attestées à partir du Nouvel Empire, ces statues jouirent d'une grande popularité à la Basse Epoque ; elles étaient placées à l'intérieur des temples.
Thériomorphe : de forme animale.
Thot : dieu de l'écriture et de la Sagesse, maître des formules magiques et patron des scribes; associé à la lune, il était souvent représenté avec une tête d'Ibis.
Titulature : voir Protocole.
Triade : association de trois divinités d’un même culte comprenant le dieu principal, son épouse et son enfant. Par exemple: celle de Thebes composée d’Amon, Mout et Khonsou ou bien, Osiris, Isis, Horus.
Triakontaschène : région de basse Nubie à prépondérance politique nubienne située entre El Maharraqa et la seconde cataracte.
Typhonien : d'après Typhon, nom grec du dieu Seth: démoniauqe, appartenant au monde chaotique, indomptable.
Uraeus : nom grec du cobra porté au front par les dieux ou les rois. Il symbolise l'oeil de Rê. Il était considéré comme le gardien de pharaon car les Egyptiens croyaient en la vigilance du serpent dont les yeux sont dépourvus de paupières et de ce fait, plus en éveil contre le danger.
Vallée des reines : située à 1,8 km au sud Ouest de la vallée des rois, elle abritait les tombes des épouses des rois et de leurs enfants.
Vallée des rois : vallée située à l'Ouest de Thebes, où furent enterrés les pharaons du Nouvel Empire. Bien que taillées en profondeur, les tombes furent presques toutes pillées.
Vizir : Jusque sous la IVème dynastie, le vizir était un membre de la famille royale. Par la suite, ce poste revient à un noble choisi pour ses capacités à seconder le roi dans sa tâche. On peut le considérer comme une sorte de premier ministre ou un conseillé personnel du roi, influent, juste, impartial, honnête et responsable, doté d’une forte autorité et qui joua un rôle de premier plan en étant le chef de l’administration. C’était lui qui avait la plus haute autorité, après le roi, sur le palais, la police ou le trésor ainsi que sur les grands travaux d’architecture ou l’aménagement des nécropoles. Il était « les yeux et les oreilles du roi » et de ce fait dirigeait la justice, levait les impôts aussi bien que les troupes, réglait les successions, s’occupait de religion et d’agriculture. Vers la fin du Nouvel Empire, la fonction se trouva divisée entre un vizir du Nord à Thebes et un vizir du Sud à Memphis.
Wadi : vallée constituant un fleuve fossile asséché qui se transforme en torrent à la saison des pluies.
Zir : récipient dans lequel l'eau gardait toute sa fraîcheur.
Zodiaque : les Egyptiens avaient déjà identifié un certain nombre de constellations. Le plus célèbre des zodiaques égyptiens est celui de Dendérah (aujourd'hui au Louvre), sans doute une copie d'un système bien plus ancien.
Abaque : Sorte de linteau placé au sommet des colonnes supportant le plafond des édifices
Abaton : Lieu interdit situé sur l'île de Bigeh, appelé Senmout par les Egyptiens, près de la première cataracte. L'île était interdite au peuple et ne pouvait être approchée que par les prêtres qui venaient faire des offrandes aux dieux sur les 365 autels (un pour chaque jour de l'année).
Abeille : considérée comme les larmes du dieu Rê tombées sur terre, elles symbolisent le peuple obéissant.
Abyssos : les eaux abyssales, l'océan primordial du commencement, aux pronfondeurs insondables.
Achérou : lac semi circulaire du temple de Mout à Thebes.
Adz : instrument métallique dérivé du burin et de la lime, utilisé dans les rituels funéraires.
Aker (ou Akhérou) : divinité de la terre à deux têtes opposées, l'une vers l'est et l'autre vers l'ouest. Ces têtes étaient humaines avant d'être remplacées par des têtes de lions après l'époque archaïque. Ce dieu est sensé conduire la barque de Rê pendant son périple nocturne.
Akh : force spirituelle d'origine surnaturelle et élément de la personalité humaine destiné à la glorification du défunt après la mort.
Akhet : saison de l'inondation et première saison de l'année égyptienne, durant de mi-juillet à mi-novembre.
Akhit : Pays situé au-delà des terres connues par les Egyptiens.
Akh-Menou : partie du temple contenant le saint des saints du dieu Amon. On peut encore voir celui de Thoutmosis III à Karnak. Il se compose de trois éléments: la grande salle (nommée salle des fêtes), les salles sokarienne et les salles solaires. La salle des fêtes est la mieux conservée de Karnak. Un "jardin botannique est représenté derrière la salle des fêtes. Celui de Thoutmosis IV est en reconstruction dans le musée de plein air de Karnak.
Amon : à l'origine obscur dieu local de la région thébaine associé au bélier mais souvent représenté comme un homme portant une coiffe à deux aigrettes, Amon passa au premier rang des dieux et s'assimila à Rê pour devenir Amon-Rê.
Anam (ou Amemet, Ammout) : celui qui dévore, composé d'une tête de crocodile, d'un torse de lion et d'un fessier d'hippopotame, il entraîne le défunt dans le néant, si après la pesée de l'âme, cette dernière est plus lourde que la plume de Maat.
Amdouat : Le livre de ce qui est dans la douat (l'autre monde), livre funéraire datant du Novel Empire et dreesant la carte du voyage nocturne du soleil. Il est divisé en douze parties correspondant aux douze heures de la nuit.
Amentèt : Divinité femminine portant sur la tête le hiéroglyphe de l'ouest, et le personifiant, protectrice d'Osiris et accueillant les défunts dans le royaume des morts.
Amenti : désigne la demeur des morts. C'est là que ce rend le défunt après la momification.
Amès : sceptre faisant partie de l'équipement rituel divin et royal, recevant un culte et pouvant, dans certaines cérémonies, remplacer le roi.
Amorrites : Populations sémites du Moyen-Orient localisés en syrie appelée pays d'Amourrou, Palestine et Mésopotamie où ils fondirent une dynastie à Babylone.
Amratien : Période du Nagada inférieur (4000 à 3500 av JC)
Amsêt : un des quatre fils d'Horus, il veille sur le vase canope contenant le foie.
Anachorèse : c'est une mise à l'écart volontaire. Les ermites se livrent à l'anachorèse.
Anastylose : terme archéologique désignant la reconstruction d'un édifice en ruine avec les éléments retrouvés sur place.
Anépigraphe : dépourvu d'inscription.
Aniconique : terme d'origine grecque signifiant sans image et employé pour désigner des représentations symboliques non figuratives, du dieu Amon principalement.
Ankh : croix ansée qui symbolise la vie. Elle se trouve souvent dans la main des divinité.
Anoukis : déesse nubienne adorée dans la région de la 1ère cataracte et membre de la triade d’éléphantine en compagnie de Khnoum et Satis. Elle est coiffée d’une couronne de plumes et tient un sceptre de Papyrus.
Anthropomorphe : de forme humaine. Les objets, les animaux et les dieux étaient souvent représentés avec l’aspect extérieur de l’homme dans l’Egypte antique.
Antigraphe : Sous les Ptolémées, c’était le directeur de la production agricole et des ateliers royaux travaillant en collaboration avec l’économe du nome.
Antilope : Animal vivant dans le désert et faisant l’objet d’expédition de chasse. Elle est représentée par diverses espèces dont le gnou, la gazelle, l’oryx (considéré comme animal de Seth et que pharaon sacrifiait au cours de cérémonie en lui tranchant la gorge.)
Antyou : mot égyptien désignant l’oliban qui est l’encens employé dans les temples te que l’on se procurait dans le mystérieux pays de Pount.
Anubis : dieu funéraire à tête de chacal. Le seigneur de la Nécropole protégeait les morts dans leurs tombes.
Apiéion : sanctuaire dédié au taureau sacré Apis.
Apotropaïque : cet adjectif désigne ce qui conjure le mauvais sort.
Apédémak : Dieu-lion nubien datant de l’époque méroïtique. C’est une divinité guerrière tenant un arc et des flèches et adoré dans la région de la 6ème cataracte.
Apirou : Tribus sémites vivant dans le désert arabique et pillant régulièrement les caravanes circulant dans cette contrée, ce qui provoquait des réactions armées de la part de l’état égyptiens.
Apis: manifestation du dieu Ptah figurée par un taureau sacré reconnaissable à ses marques particulières. Apis était adoré à Memphis où sa mort et ses funérailles étaient célébrées avec solennité.
Apopis : Serpent qui essai de dévorer chaque nuit le dieu Rê, son ennemi héréditaire. Il incarne également le besoin des Egyptiens de représenter l’équilibre du monde.
Architectonique : le nom signifie organisation, structure d'une oeuvre artistique; l'adjectif, relatif à l'art de construire, à la construction mais contrairement à architectural, architectonique se dit seulement des procédés, des découvertes, des dissertations qui appartiennent à l'architecture.
Architrave : élément architectural constitué d’un bloc monolithique dont les extrémités reposent sur deux colonnes afin de soutenir les éléments supérieurs de l’édifice.
Armilles : bijoux, en général anneaux portés aux bras (au-dessus du coude).
Atbara : Rivière venant d’Éthiopie et rejoignant le Nil en aval de l’union du Nil blanc et du Nil Bleu au nord de Khartoum.
Atef : C’est la couronne blanche d’Osiris surmontée d’un globe et entourée de deux plumes.
Aton : ce mot désignait à l'origine uniquement le disque solaire. Avec le temps, il devint un dieu à part entière, une manifestation du dieu Rê. Le culte d'Aton atteint son apogée avec le règne d'Aménophis IV / Akhenaton.
Ba : Partie spirituelle de l’homme pouvant être comparée à notre notion d’âme. Il est représenté comme un oiseau à tête humaine pouvant, après la mort, voyager dans le monde des dieux ou des vivants.
Badarien : Culture proche du Néolithique découverte dans les années 20 près de Badari en Moyenne-Egypte.
Bak : ou moringa, c’est une variété d’arbre donnant de l’huile domestique.
Barque sacrée : C’est un élément incontournable des cérémonies rituelles. Elles était portée par les prêtres lors de grandes processions. Elles contenait alors la statue du dieu, cachée à la foule dans un naos.
Bas-reliefs : Sculptures en saillie sur fond plat, gravée dans la masse ou rajoutées sur la pierre.
Bastet : déesse-chatte qui personnifiait la joie et la protection maternelle.
Bebit : mélange de charbon et de racines dont on badigeonnait les murs des habitations pour en chasser les insectes.
Bed : sel pour les soins de la bouche.
Benben : Première butte de terre sur laquelle serait apparu le soleil.
Benou : cet oiseau est le phénix des grecs qui renaît comme lui de ses cendres et vénéré à Héliopolis. Il était censé revenir en Egypte, sous la forme d’un nouvel oiseau, tous les 500 ans. Il était un symbole de renaissance et représentait au Nouvel Empire sous la forme d’un héron cendré.
Bès : génie familier difforme incarnant la jovialité, qui protégeait les humains dans leurs gestes quotidiens et les femmes en couches.
Bôti : amidon pour la boulangerie.
Calame : C’est la pointe d’un roseau mâché qui servait à l’écriture sur tous les supports.
Calcaire : roche sédimentaire consolidée mais tendre comme l’albâtre et le grès. Il est présent dans toute la période égyptienne dans l’architecture et la statuaire. Les blocs étaient extraits des carrières de Tourah à l’aide d’outils de cuivre et de pierre. Sous le Nouvel Empire, le cuivre est remplacé par le bronze.
Calendrier : les Egyptiens utilisaient un calendrier solaire commençant le jour du lever héliaque de Sirius (15 juin) et comportant 360 jours et 5 jours épagomènes correspondant à la naissance d’Osiris (10 juin), d’Horus (11 juin), de Seth (12 juin), d’Isis (13 juin) et de Nephtys (14 juin) ainsi que trois saisons : Akhet (inondation, avec ses quatre mois : Thot, paophi, athyr et koyak), Peret (semailles, avec tybi, méchir, phaménoth et pharmouthi) et Shemou (moisson, avec depachons, payni, epiphi et mésori). Tous les 4 ans, l’année prenait un jour de retard et pour faire coïncider l’année civile et le calendrier, il fallait attendre 1461 années. Le peuple ne tenait pas compte de ces aléas.
Canopes : vases dans lesquels étaient déposés les viscères lors de la momification. Au nombre de 4, ils abritaient le foie, les poumons, l’estomac et les intestins, protégés par les quatre fils d’Horus.
Caroubier : arbre donnant des fruits sucré, le caroube qui servait à sucrer boissons et aliments. Le fruit s’appelait nedjem et avec le temps, il en vient à désigner ce qui est doux, sucré.
Cartouche : terme appliqué au dessin ovale renfermant le nom de pharaon.
Cartonnage : terme d'égyptologie. Le cartonnage est composé de couches superposées de lin ou de Papyrus.
Catafalque : estrade tendue de noir sur laquelle on place un cercueil (réel ou non) au cours d'un enterrement.
Cataracte : ce sont des chutes d'eau ou une cascade sur le cours d'un fleuve. Elle se caractérise par l'abondance de son débit ou par la hauteur du dénivellement. Le Nil en possède 5 dont celle d'Assouan.
Cèdre : arbre de la famille des conifères que l’on trouve au Liban et qui était importé par les Egyptiens en grandes quantité pour la construction de navires, charpentes et ornementation d’édifices.
Cénotaphe : monument élevé à la mémoire d’un mort mais ne contenant pas son corps.
Cha : marais où l’on trouvait des nénuphars.
Chadouf : cette machine permet de puiser l’eau. Constitué d’une poutre de bois fixé sur un axe vertical dont une extrémité est munies d’une corde et d’un récipient et l’autre un contrepoids en pierre, il est encore utilisé aujourd’hui.
Chapiteau : ornement au sommet des colonnes entre le fut et le linteau, décoré de fleurs de Papyrus ou de figurines représentant les dieux. Les trois types principaux sont carrés, évasés ou renflés.
Chedched : protubérance à l'extrémité horizontale libre du pavois sacré.
Chemsou : serviteur chargé de l’entretien de la maison et très proche du maître.
Cheville : mot ou groupe de mots placés dans l'énoncé métrique sans nécessité apparente de sens et destinés à compléter le vers pour en assurer l'ordonnance.
Chou / shou : dieu de l’air symbolisant le souffle de vie, fils d’Atoum et père de Nout et Geb. Il a pour sœur et épouse Tefnout et fait partie de l’ennéade héliopolitaine.
Chthonien : ce qui a trait au monde souterrain, aux dieux et aux génies qui y résident ou sont en rapport avec le monde infernal, ainsi qu'aux morts.
Cippe : terme qui désigne une stèle magique où est figuré Horus et quelque fois Bes et les animaux vénimeux, dangereux. Ces stèles protectrices sont connues sous le nom cippes d'Horus.
Circoncision : Excision du prépuce utilisée par les égyptiens comme pratique rituelle dès l’époque archaïque sur les jeunes adolescents et se faisant à l’aide d’un couteau sacré en silex. Elle n’était pas pratiquée de façon systématique. Les prêtres étaient obligés d’être circoncis pour exercer.
Clepsydre : c'est une horloge à eau composée de deux éléments: une partie supérieure d'où coule l'eau et une partie inférieure récupérant l'eau. Cette horloge fut crée en Egypte sous Aménophis I (XVIIIème dynastie).
Colonne : elles soutenaient le plafond ou les linteaux des temples et reposaient sur des socles afin de ne pas s’enfoncer dans le sol sous leur poids. Elles sont généralement surmonté d’un chapiteau qui permet de les classer : colonne campaniforme, hathorique, lotiforme, papyriforme,…
Copte : Egyptiens chrétiens mais désignant aussi l’église chrétienne d’Egypte.
Cornaline : Pierre précieuse proche de l’agate de couleur rouge et translucide dont on se servait surtout comme chaton de bague. Elle est extraite du Sinaï.
Cosmogonie : doctrine mythologique expliquant la formation de l’univers.
Coudée : mesure de longueur valant environ 0,52 m.
Couleurs : Pour les Egyptiens, chaque couleur avait une signification. Ainsi, le bleu symbolisait l’air, le rouge la violence et la méchanceté, le vert la vie, la jeunesse et la santé, le jaune l’or et l’immortalité, le blanc la joie et le faste, le noir la renaissance.
Criocéphale : à tête de belier.
Criosphinx : sphinx à tête de bélier.
Crocodile : reptile qui était autrefois très commun en Egypte, il était à la fois sacré et chassé. Il représente le dieu Sobek, vénéré au Fayoum. Les crocodiles ne sont maintenant présents que dans le lac Nasser.
Cynocéphale : Babouin d’Afrique à la tête allongée comme celle d’un chien. Il est l’animal sacré de Thot, dieu de la Sagesse et de la connaissance (patron des scribes), avec l’Ibis.
Cyrénaïque : Région située à l’ouest de l’Egypte ayant pour capital Cyène.
Deben : Unité étalon valant 91 g de cuivre sous le Nouvel Empire. Il était utilisé dans les transactions commerciales où il représentait l’équivalent du poids de l’objet.
Décans : Dans une année, il y a 36 décans espacés de 10 en 10 jours et portant le nom d’un génie.
Dechret : couronne rouge symbolisant la Basse-Egypte.
Delta : région formée par les eaux ramifiées du Nil qui comptait jadis 7 affluents correspondant à la Basse Egypte.
Démotique : écriture dérivant du hiératique apparue vers 600 av JC, il exprime le langage parlé au Nouvel Empire.
Descenderie : couloir incliné conduisant à la chambre funéraire à l’intérieur de la pyramide.
Désheret : partie désertique appelée aussi terres rouges.
Didi : plante de couleur pourpre.
Diorite : roche magmatique de couleur sombre, localisée principalement dans le désert oriental, en Basse Nubie et dans le Sinaï.
Distique : couple de deux vers.
Djed : Pilier en forme de tronc ébranché, utilisé comme amulette et censé représenté la colonne vertébrale d’Osiris. L’érection du Djed avait une grande importance, surtout lors des couronnements royaux.
Djérouts : pleureuses officielles officiant lors des enterrements.
Djeser Akhet : Nom du temple d'Amon construit sous Thoutmosis III à Deir-El-Bahari.
Djeser Djeserou : le "sublime des sublimes", il désigne le temple de millions d'années d'Hatschepsout à Deir-El-Bahari.
Djet : l'un des termes égyptiens désignant l'éternité.
Dodécarchie : nom donné par Hérodote au gouvernement de 12 rois qui se partagèrent l’Egypte entre 670 et 660 av JC.
Dodécashène : Royaume créé par Ergamène, prince Koushite élevé à al cour des Ptolémée. Il s’étendait sur 12 Shèmes, soit sur 120 à 130 Km entre Maharraka et la 1ère cataracte.
Doum : c’est un palmier à tiges ramifiées dont les fruits, dattes, sont utilisés en médecine et les feuilles pour confectionner des nattes et des corbeilles.
Dromos : allée bordée de sphinx dont la plus connue est celle reliant Karnak et Louxor.
Egide : emblème se composant de la tête et du collier d'une divinité. Les barques sacrées possèdent des égides.
Electrum : il est composé de trois parts d’or et d’une part d’argent. Il servait à décorer les bijoux, les armes, les objets funéraires ou les statues.
Encens : c’est une résine aromatique extraite du boswellia, de la famille des anacardiacées. Il est originaire d’Abyssinie et les Egyptiens s’en servaient en médecine et dans les rituels funéraires et religieux. Appelé aussi Antyou, sa combustion dégage une odeur forte et agréable.
Encomiastique : éloge chanté dans la rue en cortège. Par extension, c'est un discours très élogieux à la gloire d'un événement, d'une personne...
Epagomènes : ce sont les 5 jours qui complétaient le calendrier de 360 jours. Ils étaient supposés être les jours de naissance de 5 dieux, enfants de Nout : Osiris, Isis, Seth, Nephtys et Horus. Ils auraient étaient gagnés au jeu par Thot.
Exode : événement qui aurait peut-être eu lieu vers 1225 av JC, sous le règne de Mérenptah, fils et successeur de Ramses II. C’est la sortie d’Egypte des hébreux en direction de la terre promise, sous la direction de Moïse.
Faïence égyptienne : le matériau appelé faïence égyptienne est en fait un matériau céramique composé de débris de quartz ou de sable de quartz. Ce noyau de quartz est recouvert d'un revêtement, une glaçure bleue le plus souvent (le fameux bleu égyptien) ou verte mais pouvant être parfois rouge, noire ou blanche voire jaune. Le matériau s'appelle Tjehenet en égyptien.
Fétiche : objet divinisé souvent propre à un clan dont il devient l'emblème. On lui prête des pouvoirs mystérieux bénéfiques.
Fiancée du Nil : au moment de la crue du Nil, un cône de terre censé représenter une femme était placé pour que la crue l’emporte. Ce cône représente la fiancée du Nil. Cette tradition remonte sans doute à la préhistoire, où une jeune femme était jetée en sacrifice dans les flots afin de satisfaire le Nil pour qu’il donne une crue idéale. Plus tard, cette tradition cruelle fut abolie et le mannequin a remplacé la jeune femme.
Flabellum : c’est un éventail qui apparut dès l’Ancien Empire. La plupart étaient fait de plumes d’Autruche, certains n’en avaient qu’une ; il s’agissait alors d’insignes militaires ou de symboles de protection.
Flagellum : voir Nekheka.
Geb : dieu de la terre et de la végétation, frère et époux de la déesse du ciel Nout.
Génésique : relatif à la procréation sexuée; les forces génésiques sont synonymes de la puissance sexuelle.
Gerzéen : référence au site de Gerzeh qui constitua un terrain de fouille très riche avec un abondant matériel datant de plus de 3300 ans av JC : des céramiques peintes, des palettes en schistes,…
Gnomon : appareil ou construction permettant de mesure, par la visée ou l'ombre portée, la position du soleil et donc de déterminer l'heure.
Gnostique : celui qui a la connaissance des mystères de la religion.
Grand voyant : Titre que portait le Grand prêtre d’Héliopolis (cité où étaient vénérés Atoum et Râ).
Grauwacke : Pierre aux teintes grises et noires, volcanique, apparentée au schiste et extraite dans le désert oriental. Dès l’époque prédynastique, on voit apparaître des palettes en grauwacke servant à broyer la malachite pour farder les yeux. Elle est également employée dans la statuaire sous toutes les époques, et même sous les empereurs romains.
Hagiographie : au départ, biographie de sage ou de saint. Par la suite, cela vint à désigner une biographie très embellie.
Harem : locaux réservés aux reines et aux autres dames de rang, rattaché aux palais royaux et à certains temples.
Harpé : sabre à lame recourbée.
Hasmonéens : Dynastie macabéenne qui régna en Palestine de 134 à 37 av JC.
Hathor : divinité à multiples facettes représentée habituellement sous la forme d'une vache; inspiratrice de la musique, de la dans et de l'amour et mère divine du pharaon régnant. Mais quand elle revêtait l'aspect d'une lionne sauvage, elle devenait une vengeresse redoutable.
Heb sed ou sed : jubilé royal célébré après trente ans de règne afin de rendre la vigueur de la jeunesse au roi. Ces fêtes donnaient lieu à diverses cérémonies comme le renouvellement de l’intronisation, l’affirmation du symbole de l’hérédité et l’érection du pilier Djed, au début de la fête, montrant ainsi le maintient de la puissance du roi en s’identifiant à Osiris. Il était ensuite renouvelé tous les ans ou plus.
Hedjet : couronne blanche, symbole de la Haute-Egypte.
Heket : déesse grenouille, épouse de Khnoum. Elle insuffle le souffle de vie aux hommes que Khnoum façonne sur son tour de potier. Elle symbolise l’eau et la force vitale et protège l’enfant et sa mère.
Hem : Hémet au féminin. Il signifie serviteur dans le sens être au service de quelqu’un.
Hemou : « esclave » sous le Nouvel Empire.
Henket : la bière en égyptien.
Henné : c’est un puissant colorant provenant d’un arbuste de la famille des lythracées. Les feuilles sont séchées et réduite en une poudre dont les nuances vont de l’orange au rouge brique. Elle servait de colorant pour les cheveux, les ongles, l’ornement corporel, la décoration du bois et des tissus. Il fut également utilisé dans certaines thérapies médicales et au niveau spirituel où il était censé apporter bonheur et bonne fortune.
Hepou : loi en Egypte antique.
Heq : crosse pastorale qui est avec le Nekheka (fléau) un des deux insignes royaux que le roi porte croisé sur sa poitrine lors de cérémonies protocolaires.
Héraldique : le Papyrus et le lys sont dits héraldiques car ils symbolisent, tel un blason, les deux parties de l'Egypte.
Herminette : sorte de hachette à lame tranchante recourbée et perpendiculaire au manche, utilisée en menuiserie, mais aussi lors du rituel de l’ouverture de la bouche.
Heure : 12 heures de jour et 12 heures de nuit divisaient la journée des Egyptiens. La première heure du jour se nommait « la brillante » tandis que la première heure de la nuit se nommait « la débâcle des ennemis de Ra ».
Hiéracocéphale : à tête de faucon.
Hiératique : forme cursive simplifiée des hieroglyphes. Utilisée par l’administration et le commerce, elle est apparue à l’époque Thinite. Elle s’écrivait de droite à gauche et horizontalement.
Hiérogamie : mythe religieux qui met en conjonction deux principe de nature différentes mais complémentaire : le sexe mâle et le sexe femelle, le Nil et la terre, le dieu et la déesse.
Hiéroglyphes : système d’écriture graphique composé de deux types de signes : les phonèmes et les idéogrammes. On dénombre près de 700 signes et plus de 7000 pour la période ptolémaïque. Les dernières inscriptions en hieroglyphes ont étaient écrites au temple de Philae en 394 et n’étaient plus utilisés que par les prêtres.
Hippopotame : mammifère porcin qui peuplait le Nil dans l’antiquité.
Hittites : peuple du plateau anatolien, en Turquie et ennemi des égyptiens jusqu’au traité de paix signé sous Ramses II. L’empire hittite disparaît sous les assauts des peuples de la mer.
Horus : dieu-faucon dont le culte était à l'origine célébré à Hiérakonpolis; fils d'Isis et d'Osiris, il gouverna l'Egypte par l'entremise de celui qui l'incarnait physiquement: le roi.
Hyksôs : ces envahisseurs asiatiques s’implantèrent dans le nord de l’Egypte. Après des troubles à la fin du Moyen Empire, ils s’emparent du pouvoir dans le delta. Ils furent chassé d’Egypte par Ahmosis (successeur de son frère Kahmosis et de son père Séquenenrê Taâ, tout deux morts en guerroyant pour libérer l’Egypte).
Hypogées : tombeaux creusés dans la roche, comme ceux de la vallée des rois.
Hypostase : terme se rapportant à la substance ou à la personnification d'une qualité spécifique d'une entité divine.
Hypostyle : c’est une salle à colonne et l’un des éléments principaux dans les temples égyptiens.
Ib : terme égyptien pour désigner le cœur, source de vie et de l’esprit, de la vitalité et de l’énergie. Pendant la momification, le cœur est retiré, embaumé et soit remis en place soit remplacé par un scarabée de cœur.
Ibiocéphale : à tête d'ibis.
Ibis: animal symbolisant le dieu Thot (principalement l'ibis blanc à queue et tête noire), dieu d'Hermopolis et patron des scribes. L'ibis brun protégeait les "deux terres" des invasions des serpents ailés des légendes égyptiennes.
Ichneumon: c'est un petit mammifère s'apparentant à la mangouste, carnivore et dont le nom signifie "celui qui suit la piste". C'était l'animal sacré du dieu Atoum. Il était facilement apprivoisable ce qui en faisait un compagnon doux et docile à la voix. Il s'alimente d'oeufs de crocodiles, de rongeurs et de volailles.
Idéogramme: graphique sous forme de dessin représentant un mot.
Isched: cet arbre pousse dans le monde divin et ses feuilles sont utilisées par Thot et Séchat pour y inscrire les années de règnes des rois. Sur terre, il s'agit du perséa.
Isis : déesse personnifiant toutes les vertus de l'épouse et de la mère. Après avoir recueilli le corps démembré par Seth de son frère et mari Osiris, elle devint la protectrice des morts.
Ithyphallique : littéralement "au phallus érigé". Le dieu Min est ithyphallique, par exemple.
Jaspe : variété de quartz opaque pouvant se tailler.
Ka : il faisait partie de l’homme qui en était muni dès sa naissance, c’est un double immatériel. Il est le symbole de la force vitale entretenue par la nourriture, le principe de la vie et de l’énergie. Le roi ne pouvait procéder aux cultes sans son ka. On ne pouvait s’en séparer. De la nourriture, indispensable à sa survie, il ne prélevait que l’essence invisible et régénératrice. « Rejoindre son ka » signifiait mourir.
Kamoutef : épithète des dieux démiurges et/ou représentatif des forces génésiques (Amon, Min) auxquelles le mot égyptien "taureau de sa mère" fait allusion.
Khaÿt : coiffe cache-perruque en tissu, retombant dans le dos.
Khebesout : barbe divine tressée à l'extrémité recourbée.
Khek : autre terme pour désigner les Libyens.
Keftiou : crétois et habitants de la mer Égée.
Kek ou kéket : composantes des ténèbres.
Kemi ou kémyet : kemi est la forme tardive de kémyet et représente la partie inondable de la vallée du Nil. On l’appelle aussi la « sol noir ».
Kêmit : nom de l’Egypte qui signifie « terre noire ». C’était la terre fertile de la vallée par opposition à Khaset, la terre rouge et stérile du désert.
Kep : école réservée aux princes égyptiens ou étrangers. Ce fut une institution de prestige dès le Moyen Empire. On en sortait avec le titre honorifique d’enfants du Kep.
Khaset : le désert avec sa terre rouge et stérile, par opposition à Kêmit, la terre noire et fertile de la vallée.
Khat : variante unie du Némes.
Khentamentiou : divinité funéraire de la région d’Abydos qui fut assimilée à Osiris. Son nom signifie « le premier des occidentaux».
Khéperer ou Khepri : nom égyptien du scarabée (bousier).
Khépesh : glaive égyptien à lame recourbée qui est vraisemblablement une réplique de celui des Hyksos et adopté vers 1700 av JC.
Khépresh : couronne bleue à pois blancs des rois égyptiens improprement appelé parfois casque de guerre.
Khéta : appellation des Hittites en langue égyptienne.
Kolanthès : dieu enfant qui forme une triade soit avec Osiris et Isis, soit avec Min et Repit. Cette dernière famille divine était adorée à Akhmin. Ce dieu n'est attesté que depuis le 2ème siècle avant notre ère. On pense qu'il est d'origine étrangère.
Khonsou : dieu lunaire, fils d'Amon et de Mout, représenté sous les traits d'un homme .
Kopesh : sabre court à lame courbée.
Koush : nom que donnaient les Egyptiens aux territoires compris entre la première et la troisième cataracte et que nous connaissons sous le nom de Nubie.
Labyrinthe : Temple funéraire d’Amenemhat III à Hawara dans le Fayoum. Cette appellation fut donnée par les grecs.
Lac sacré : petit lac artificiel rectangulaire qui se trouvait dans chaque temple. Il permettait aux prêtres de se purifiaient et symbolisait le vaste océan précédant la création.
Lagides : il sagit de l'autre nom donné à la dynastie des Ptolémées.
Lapis-lazuli : silicate d’aluminium et de sodium contenant du souffre, ou lazurite, appelé Khesebed par les égyptiens et considérait par eux comme étant de nature divine et étant la chevelure des dieux. Il était importé du nord de l’Afghanistan.
Laraire : petit autel à l'intérieur ou près des maisons et où étaient vénérés les dieux familiaux protecteurs du foyer.
Léontocéphale : à tête de lion.
Libation : il sagit de l'action de répandre un liquide (eau, vin, lait, huile) en l'honneur d'une divinité.
Libou : autre terme pour désigner les libyens en Egypte antique.
Libyens : peuplades habitant le désert et les oasis à l’ouest du delta, jusqu’en Nubie. Les Egyptiens distinguaient deux groupes ethniques : les Tjéhénou et les Tjéméhou, les premiers vivant au nord à l’ouest du Fayoum, les seconds au sud, dans les oasis méridionales. Appelés aussi Libou, Kehek ou Meshawash, ils constituaient, pour l’Egypte, un danger pour sa stabilité. De nombreuses expéditions militaires furent menées contre eux dès les premières dynasties.
Lin : plante herbacée dont les fibres servaient à tisser des étoffes et à fabriquer des cordes, des nattes et paniers.
Lotiforme : en forme de lotus.
Lotus : plante aquatique très prisées dont on consommait les tiges après les avoir fait bouillir. Il en existe trois variétés : le rose dont le nom était Nekheb (totalement disparu aujourd’hui et qui ne fut retrouvé que dans les tombeaux), le blanc, dont la fleur servait de décoration et la tige dans la cuisine, appelé Seshen (il serait à l’origine du prénom Suzanne) et enfin, le bleu, dont la valeur symbolique était exploitée dans l’art funéraire et dans la forme des sommets de colonnes.
Loves : enroulements des serpents.
Lustral : ce nom signifie "qui purifie". Il sagit donc l'eau utilisée pour les rites de purification.
Maât : déesse de la vérité et de la justice, dont le nom était synonyme de l'ordre universel; elle réglait les saisons, les mouvements des astres et les relations entre les hommes; son nom était invoqué lors des jugements des tribunaux civils et de l'au-delà.
Malachite : pierre de carbonate naturel de cuivre, de couleur verte dont se servaient les joailliers dans la fabrication de bijoux. On l’utilisait aussi après broyage comme fard à paupière. Son extraction se faisait dans les mines du Sinaï.
Mammisi : petite chapelle construite près d’un temple majeur. Il servait aux représentations des mystères de la naissance divine. Les plus célèbres sont ceux de Philae et Dendérah.
Marne : c'est une roche argilo-calcaire dont la teneur en calcaire varie selon la marne. Elle gonfle sous l'effet de l'eau.
Mastaba : banc en arabe. C’est une superstructure funéraire trapézoïdale servant de tombe, conçue au départ pour les rois puis accaparée par les notables.
Mèche de l’enfance : les enfants égyptiens gardaient une mèche de cheveux sur le côté du visage jusqu’à ce qu’ils soient considérés comme adulte, le reste du crâne étant rasé.
Menat : collier composé de nombreuses perles et d’un contrepoids, souvent décoré de représentation de la déesse Hathor. Il était utilisé par les musiciennes qui faisaient s’entrechoquer les perles au rythme des danses. Ses sons étaient censé transmettre par vibrations positives vie, puissance et favoriser l’amour et la fécondité. C’est aussi un symbole de renaissance dans l’au-delà.
Meshawash : autre terme pour Libyens.
Mesyt : dernier repas de la journée. Il précédait la tombée de la nuit.
Métrique : pour l'adjectif : relatif au type de pied ou de vers. En ce qui concerne le nom féminin : science qui étudie les différents mètres ( = pied), et en particulier le rythme des vers; ou système de versification
Meule à bras : meule utilisée pour moudre les grains de céréales.
Mnévis : Comme Apis, Mnévis était un taureau noir coiffé du disque solaire et de l’uræus. Divinité agraire, il symbolisait la force régénératrice et l’âme vivante de Rê.
Modius : coiffe circulaire, diadème. C'est une sorte de coiffure en forme de tambourin. Elle supporte généralement une autre coiffure ou couronne, parfois les deux hautes plumes, parfois les cornes lyriformes et le disque solaire comme le mortier. Le modius est aussi une mesure de grain (contenant un boisseau) en forme de turban symbolisant la fertilité.
Môle : désigne chacune des deux tours d'un pylône.
Mortier : coiffe en forme de toque légèrement évasée vers le haut, empruntant la forme de l'instrument de cuisine du même nom.
Mouches d’or : décoration militaire pour hauts faits d’armes. Les mouches représentaient les assauts inlassables de l’insecte envers les ennemis.
Mout : déesse épouse d'Amon.
Mur du prince : succession de places fortes construites à partir de la IIIème dynastie dans l’Ouâdi Maghâra, coupant le Sinaï à hauteur de l’isthme de Suez, afin de retenir les asiatiques à la frontière Orientale.
Myrrhe : résine aromatique fournie par le balsamier utilisée dans les encens et les huiles parfumées.
Naoforme : en forme de naos.
Naos : Lieu situé dans le saint des saints des temples. On y enfermait la statue de culte. Seul le roi et les prêtres mandatés par lui pouvaient ouvrir pour rendre le culte aux dieux.
Natron : carbonate de sodium déshydraté qui servait lors de la momification pour la conservation du corps.
Nekheka : avec le Heq (crosse pastorale), il est l’un des deux insignes royaux que pharaon porte croisés sur la poitrine lors des cérémonies protocolaires.
Némès : coiffe rayée quotidienne du roi.
Nepthys : soeur d'Isis, d'Osiris et de Seth et protectrice des morts.
Nilomètre : puits creusé, souvent dans les temples, gradué sur ses parois afin de contrôler le niveau de la crue et ainsi, de prévoir et pare aux inondations, mais aussi de connaître le niveau de la crue pour le calcul des impôts.
Nœud d’Isis : amulette protectrice de la déesse Isis.
Nomarque : chef d’une division territoriale de l’ancienne Egypte que l’on appelle nome, à la suite des grecs.
Nome : en Egypte, le nome était une province administrative pouvant être comparé à nos départements. Il y en avais 22 en Haute-Egypte et 20 en Basse-Egypte, ce qui fait en tout 42 nomes, chiffre symbolique. Chaque nome possède son nom, ses frontières, une capitale et un nomarque.
Noun : c’est l’océan primordial d’où est naît la terre. Il a laissé derrière lui la trace de son existence sous la forme du Nil.
Nout : déesse du ciel dont le corps formant la voûte céleste était parcouru par le Soleil: chaque soir, elle avalait Rê et chaque matin, elle le mettait au monde.
Numineux : c'est la qualité particulière de l’énergie ressentie au cours de "l’expérience spirituelle". Il se manifeste par une "élévation" de la conscience, un sentiment éclatant de vérité dans l’unité de la personne avec le monde.
Oasis : point d’eau dans le désert, fertile et souvent de petite taille. La plus vaste d’Egypte est celle du Fayoum au sud-ouest du Caire.
Obélisque : bloc de pierre, monolithe après l’Ancien Empire, à quatre faces dont le plus haut s’élève à plus de trente mètres de haut, et se terminant par un pyramidion. Il est symbole du dieu soleil Rê dont il serait un rayon pétrifié. Souvent érigé par paire, il était recouvert d’inscriptions hiéroglyphiques.
Obsidienne : lave vert foncé ou noire ressemblant au verre utilisée pour la fabrication de bijoux, amulettes ou des yeux de statues.
Ogdoade : c’est quatre dieux à têtes de serpent et quatre déesses à têtes de grenouille, engendré par le limon fertile. Noun et Nounet représentaient l’océan primordial, Hehou et Hehet l’infini, Kek et Keket les ténèbres et Amon et Amonet le mystère. Ils auraient posé l’œuf qui aurait donné naissance au soleil, sur la première butte de terre. Leur travail accompli, ils seraient morts.
Oliban : voir encens
Olivier : Ce sont les Hyksôs qui firent connaître aux égyptiens l’olivier. L’huile d’olive devint alors très prisée mais resta l’apanage de l’élite qui seule pouvait se la payer.
Onguent : Etant très préoccupés de l’état de leurs corps, les Egyptiens en prenaient un soin particulier en s’enduisant la peau d’onguent. Ces huiles parfumées servaient aussi lors des cérémonies religieuses et lors de la momification.
Onouris : Selon la légende, il est « celui qui a ramené la déesse lointaine ». Il fut identifié à Shou et est le dieu qui ramena sa sœur Tefnout dans son pays. Il porte quatre plumes sur la tête et une lance à la main. C’est un dieu guerrier et le dieu des chasseurs.
Ontologique : relatif à l'être en tant que tel.
Opet : fête en l’honneur d’Amon qui se déroulait pendant le mois de l’inondation et qui pouvait durer 27 jours. Lors des cérémonies principales, le roi officiait personnellement. La procession se faisait entre Karnak et Louxor avec de nombreux arrêts.
Ophiocéphale : à tête de serpent.
Or : Il représentait la chair des dieux.
Osiris : dieu de la fertilité et de l'éternité après la mort. Tué et démembré par son frère jaloux Seth, mais recueilli et rendu à la vie par son épouse Isis, il était le dieu suprême de l'au-delà, offrant l'éternité à tous les hommes qui la méritait.
Ostraca (sing. Ostracon) : fragments de poterie ou de roche sur lesquels les égyptiens écrivaient ou se servaient comme brouillon, le Papyrus ne pouvant être gaspillé.
Ouâb : Prêtre du clergé inférieur chargé de l’entretien du temple.
Ouadi : voir Wadi
Oudjat : Il représente l’œil d’Horus arraché par Seth lors de leur combat et reconstitué par Thot. Pour cela, il est un symbole de santé, de fécondité et de voyance et était une amulette très prisée.
Oushabti : voir Shaouabti.
Pagne : vêtement populaire qui se constituait d’une pièce d’étoffe ou de peau ceignant les hanches. Selon la qualité du tissu, il était rudimentaire ou luxueux.
Palette : pierres plates polies en schiste qui servaient de palettes à fard. Elles représentent de véritables œuvres d’art et leurs surfaces étaient ornées de scènes de la vie.
Paléolithique : c’est la période la plus ancienne de la préhistoire et comprends trois périodes : le paléolithique inférieur, le paléolithique moyen et le paléolithique supérieur qui voit apparaître l’Homo sapiens sapiens (ou homme moderne) vers –10000 ans à la faveur du réchauffement postglaciaire.
Paléopathologie : étude des maladies de l’antiquité.
Palimpseste : en égyptologie, oeuvre dont l'état présent peut laisser supposer et apparaître des traces de versions antérieures. Sur les monuments, les hieroglyphes étaient recouverte d'enduit et les nouveaux regravés. Lorsque l'enduit se détache, les hieroglyphes se combine pour en donner de nouveaux, ce qui forme un palimpseste. Le plus célèbre d'Egypte est celui d'Abydos où des amateurs d'objets volants peuvent contempler un hélicoptère, un avion ou une soucoupe volante.
Pan Graves : tombes datant de la seconde période intermédiaire dont la ressemblance avec celles de la culture de Kerma font penser qu’elles appartenaient à des Medjayous. Elles avaient une forme ovale et leurs puits peu profonds contenaient des ossements d’animaux ainsi que des poteries caractéristiques de la culture nubienne.
Paradigme : en grammaire, c'est un mot-type, donné comme modèle pour une déclinaison ou une conjugaison, car sa morphologie est caractéristique.
Parèdre : terme employé en égyptologie dans le sens de compagnon ou de compagne et souvent d'époux ou d'épouse d'une déesse ou d'un dieu.
Paronomasie : c'est une ressemblance entre les mots, cela peut dénoter entre ces mots une origine commune, et par là aider à leur compréhension.
Papyriforme : structures supérieures des colonnes figurant la corolle de la fleur du Papyrus.
Papyrus : support d’écriture le plus important. « Papier » dérive de « Papyrus », mot égyptien qui signifiait à l’origine « qui appartient à la maison ». Bien que l’Egypte exportât celui-ci vers d’autres parties du monde, peu survécurent hors d’Egypte. Seul le climat égyptien et certaines parties de la Mésopotamie favorisèrent sa conservation.
Pavois : support, reposoir portatif d'une satue ou d'emblème divins et royaux.
Peret : deuxième saison de l’année égyptienne. Elle recouvrait la période du reflux (hiver) et était divisée en quatre périodes de 30 jours : Tybi (16 nov. –15 déc.), Méchir (16 déc. –14 janv.), Phaménoth (15 janv. –13 fév.) et Pharmouthi (14 fév. – 15 mars).
Périscélides : anneaux que les femmes d'Orient portent au-dessus de la cheville.
Peuples de la mer : envahisseurs venus d’Asie et des régions de la mer Egée qui tentèrent de pénétrer en Egypte à plusieurs reprises par la mer et par la frontière Syro-Palestinienne. Ils furent très actifs sous Ramsès III qui leur livra plusieurs batailles dont il sortit vainqueur.
Philologie : en égyptologie, Il s'agit de l'étude des textes issus de manuscrits anciens.
Piliers osiriaques : statues colossales adossées aux façades ou aux piliers des sanctuaires et représentant le roi sous la forme d’Osiris.
Pronaos : vestibule du temple ou de la sépulture du défunt.
Prophète : ou serviteur du dieu. Ce titre s’appliquait à des personnages de haut rang qui officiaient au sommet de la hiérarchie d’un culte.
Prophylactique : ce mot se rapporte, dans la mythologie et dans la magie, à des forces et/ou à des objets auxquels on attribue des qualités bénéfiques et de protection.
Propylée : entrée monumentale composée d'un porche à colonnes. Le propylée se situait à l'entrée de tout terrain sacré : téménos ou sanctuaire.
Protocole : c’est l’ensemble des noms du roi. Leur nombre fut fixé à cinq : le nom d’Horus, le nom des deux maîtresses (plaçant le roi sous la protection de Nékhbet et Ouadjet), le nom d’Horus d’or, le nom de roi de haute et basse Egypte (ou prénom, le roi le prenait lors de son accession au trône) et le nom de fils de Rê (ou nom, c’était celui que le roi avait reçu à sa naissance).
Pschent : ou double couronne. Elle est formée de la réunion de la couronne blanche Hedjet et de la couronne rouge Dechret et symbolisant l’unification de l’Egypte.
Psychopompe : épithète des dieux qui assistent et guident les défunts dans l'au-delà.
Psychostasie : terme grec désignant la pesée de l’âme censée se dérouler après la mort du défunt devant le tribunal d’Osiris.
Ptah : dieu créateur du monde, patron des artisans.
Ptérophore : muni d'ailes ou portant des ailes.
Pylône : constructions trapézoïdales formant l’entrée des temples. Ils représentaient les montagnes à l’Horizon et étaient entièrement décorés. Des oriflammes, symbolisant la présence de la divinité à l’intérieur de son temple, se dressaient dans les encoches des pylônes.
Pyramidion : pierre chapeautant le sommet des Pyramides et des obélisques et souvent recouvert d’électrum.
Renenoutet : Déesse des récoltes et des greniers, elle possède une tête de serpent et plus particulièrement de cobra. Elle protège le roi, préside au destin des Hommes et est parfois assimilée à Ouadjet ou à Maat.
Renpit : année en égyptien. Elle est symbolisée par une tige surmontée d'un bourgeon.
Saff : terme arabe signifiant « rangée ». Il se réfère aux rangs de piliers aménagés pendant le creuseument et qui soutiennent sur trois côtés une avant-cour trapézoïdale formant l'entrée de tombe-chapelle. Type de tombes rupestres que l'on trouve à Thèbes-Ouest pour les dignitaires de la XIème dynastie dans la nécropole d'El Tarif.
Saisons : elles étaient au nombre de trois : Akhet, Peret, Shemou.
Sarcophage : ce sont des cercueils qui apparurent dès les premières dynasties, qui protégeaient le défunts et qui étaient décorés de motifs divers et de hieroglyphes pour aider le mort à voyager dans l’au-delà
Satis : déesse d’éléphantine représentée par une antilope coiffée de la couronne blanche surmontée de deux cormes pointues. Divinité de la chasse, elle lance aussi la crue en décochant ses flèches. Elle forme avec Anoukis, dont le rôle est de retenir les flots trop impétueux des crues, et Khnoum une triade.
Satrape : terme perse signifiant « protecteur » se rapportant au gouverneur d’une satrapie (une province). Sous la domination perse, l’Egypte devint une satrapie et fut gouvernée par un satrape, titre que conserva le premier des Ptolémées en 303, avant d’être proclamé roi en 306 av JC.
Scarabée : il représente le dieu solaire Khepri dont il porte le nom en égyptien, Khepre. Les égyptiens firent très tôt la relation entre le bousier poussant une boule et sortant de terre au soleil renaissant. Il servait de talisman protecteur sous forme d’amulette.
Schène : mesure de longueur correspondant à plus ou moins 10,9 km.
Scribe : considéré comme le détenteur du savoir, le scribe était un personnage important faisant partie de l’élite égyptienne. On le retrouvait dans tous les rouages de l’administration. Le « scribe royal » était très influent. Ses outils se résumaient à une palette à godets, de l’encre, un calame taillé dans un roseau pour lui servir de plume et un support pour l’écriture (papyrus ou déchets de poterie). Il était sous la protection de Thot, le dieu de l’écriture, ainsi que de Séchat, sa parèdre.
Scriptorium : chaque temple possédait une salle d’écriture où se tenaient les scribes pour remplir leur office.
Selkis : elle porte sur la tête un scorpion et garde avec Isis, Nephtys et Neith le sarcophage et les canopes royaux. Elle a un rôle protecteur et est « celle qui permet de respirer ».
Sem : prêtre funéraire.
Sémiotique : qui se rapporte à la théorie générale des signes, à la signification.
Serapeum : temple dédié au dieu Sérapis à l’époque ptolémaïque. Ce nom est aussi donné à la nécropole des taureaux sacrés Apis près de Saqqarah.
Serdab : d’origine arabe, ce mot désigne la salle contenant les statues funéraires. Elle est situé au sud des mastabas et communique avec la salle d’offrande. Un orifice permettait au Ka du défunt de communiquer avec l’extérieur lors des offrandes.
Serekht : élément dans lequel le nom d’Horus du roi était inscrit. Il représentait le palais royal avec la perspective égyptienne, comportait, dans son cadre supérieur, le nom du roi et le faucon Horus coiffait l’ensemble. Il apparut très tôt dans l’histoire de l’Egypte puisque l’on trouve déjà une représentation sur la palette de Narmer.
Seth : dieu du chaos et des orages qui tua son frère Osiris et qui se battit avec son neveu Horus; représenté avec une tête de chien fabuleux et associé à des animaux dangereux dont l'hippopotame.
Shadouf : voir chadouf.
Shaouabti : ce sont de petites statuettes que les Egyptiens plaçaient dans les tombes afin d’accompagner le défunts et de l’aider dans les travaux qu’il était censé devoir accomplir dans les champs d’Ialou (l’au-delà). D’autres mots, basés sur la même racine verbale, sont employés pour désigner ces figurines, Shabti, Shouabti, Oushabti. Ces mots peuvent tous être traduits comme « les répondants ».
Shat : mesur de poids équivalant à la moitié du deben, soit 7,58 g.
Shemou : troisième saison de l’année égyptienne. Elle correspondait à la saison de la moisson et se divisait en Pachons (16 mars –14 avr.), Payni (15 avr.-14 mai), Epiphi (15 mai –13 juin) et Mésori (14 juin – 13 jul.).
Shen : signe hiéroglyphique en forme de boucle de corde avec un noeud à la base symbolisant l'éternité et la protection. En s'allongeant, ce signe devint un cartouche contenant les duex noms les plus importants des rois.
Shenati : unité de poids correspondant à 1/12ème de deben.
Shou : dieu primitif de l'air qui engendra Nout (le ciel) et Geb (la terre) puis les sépara.
Sirius : voir Sothis.
Sistre : instrument de musique composé d’un cadre métallique et de tiges de métal mobiles. Symbolisant la joie, il est l’instrument d’Hathor.
Situle : vase servant principalement à puiser et à transporter l'eau ou différents liquides. Certaines situles de la Basse Époque servaient à contenir du lait et avaient la forme d'un sein.
Sobek : dieu crocodile associé à l'eau et à la fertilité.
Soped (Sepdet) : déesse de l’étoile Sirius qui fait son apparition juste avant l’aube en juillet au solstice d’été. Elle est une manifestation d’Isis qui par ses larmes provoque les crues du Nil.
Sopdou : nom d'un très ancien dieu à tête de faucon. Dieu guerrier et seigneur des déserts orientaux, il est mentionné dans les textes des Pyramides sous un aspect cosmique où il est identifié à Sirius. Il porte aussi une barbe asiatique et des armes.
Sothis : que nous connaissons sous le nom de Sirius et qui est la plus brillante des étoiles situées dans la constellation du Grand Chien à 8,6 années lumière. Elle apparaissait à l’aube, après 70 jours d’absence, dans l’hémisphère austral, coïncidait avec le début de la crue et marquait le début de la nouvelle année (sauf décalage du calendrier).
Spéos : nom grec désignant les temples creusés et sculptés à même la roche (exemple : Abou Simbel).
Statue cube : apparue au Moyen Empire, ses statues représentaient des personnages accroupis ou assis, les genoux repliés vers la poitrine. Les côtés ainsi que la face arrière étaient généralement plats et supportaient parfois des inscriptions.
Stolistes : ils étaient responsables des statues des dieux dans les temples. Ils les entretenaient et accomplissaient les rituels journaliers.
Syringe : tombe rectiligne creusée dans le roc.
Tablettes d’Amarna : elles furent découvertes pour la majorité sur le site d’Akhetaton, la capitale sous Aménophis IV/ Akhenaton. Ce sont des lettres envoyées à Aménophis III ainsi qu’à son fils et successeur Akhenaton vers le milieu du 14ème siècle av JC. Les expéditeurs étaient les chefs d’états ou diplomates des pays du Proche-Orient comme Babylone,… Ecrites en Akkadien cunéiforme, elles furent déchiffrées avec difficultés car elles contenaient des signes inconnus des spécialistes des dialectes akkadiens habituels.
Talatates : blocs de petites tailles utilisés dans la construction d’édifices sous Aménophis IV/ Akhenaton. Elles mesuraient 52 x 26 x 24 cm.
Tjéhénou : voir Libyens.
Tjéméhou : voir Libyens.
Téménos : terrain sacré, entouré du mur de clôture. Il contenait le plus souvent un temple, mais pouvait aussi abriter un tombeau, un rocher sacré, l'entrée d'une grotte, tout édifice ou objet à caractère sacré.
Terres rouges : « Désheret » le désert inculte.
Terres noires : Kemet ou Kemi dans sa forme tardive, les plaines inondables de la vallée du Nil.
Théogamie : doctrine affirmant que l'héritier du trône était engendré par Amon lors de ces noces mystiques avec la reine.
Théogonie : théorie religieuse de la naissance des dieux; généalogie des dieux.
Théophore : statue représentant un personnage debout, assis on agenouillé ayant devant lui une statue d'un dieu, généralement de petit format. Attestées à partir du Nouvel Empire, ces statues jouirent d'une grande popularité à la Basse Epoque ; elles étaient placées à l'intérieur des temples.
Thériomorphe : de forme animale.
Thot : dieu de l'écriture et de la Sagesse, maître des formules magiques et patron des scribes; associé à la lune, il était souvent représenté avec une tête d'Ibis.
Titulature : voir Protocole.
Triade : association de trois divinités d’un même culte comprenant le dieu principal, son épouse et son enfant. Par exemple: celle de Thebes composée d’Amon, Mout et Khonsou ou bien, Osiris, Isis, Horus.
Triakontaschène : région de basse Nubie à prépondérance politique nubienne située entre El Maharraqa et la seconde cataracte.
Typhonien : d'après Typhon, nom grec du dieu Seth: démoniauqe, appartenant au monde chaotique, indomptable.
Uraeus : nom grec du cobra porté au front par les dieux ou les rois. Il symbolise l'oeil de Rê. Il était considéré comme le gardien de pharaon car les Egyptiens croyaient en la vigilance du serpent dont les yeux sont dépourvus de paupières et de ce fait, plus en éveil contre le danger.
Vallée des reines : située à 1,8 km au sud Ouest de la vallée des rois, elle abritait les tombes des épouses des rois et de leurs enfants.
Vallée des rois : vallée située à l'Ouest de Thebes, où furent enterrés les pharaons du Nouvel Empire. Bien que taillées en profondeur, les tombes furent presques toutes pillées.
Vizir : Jusque sous la IVème dynastie, le vizir était un membre de la famille royale. Par la suite, ce poste revient à un noble choisi pour ses capacités à seconder le roi dans sa tâche. On peut le considérer comme une sorte de premier ministre ou un conseillé personnel du roi, influent, juste, impartial, honnête et responsable, doté d’une forte autorité et qui joua un rôle de premier plan en étant le chef de l’administration. C’était lui qui avait la plus haute autorité, après le roi, sur le palais, la police ou le trésor ainsi que sur les grands travaux d’architecture ou l’aménagement des nécropoles. Il était « les yeux et les oreilles du roi » et de ce fait dirigeait la justice, levait les impôts aussi bien que les troupes, réglait les successions, s’occupait de religion et d’agriculture. Vers la fin du Nouvel Empire, la fonction se trouva divisée entre un vizir du Nord à Thebes et un vizir du Sud à Memphis.
Wadi : vallée constituant un fleuve fossile asséché qui se transforme en torrent à la saison des pluies.
Zir : récipient dans lequel l'eau gardait toute sa fraîcheur.
Zodiaque : les Egyptiens avaient déjà identifié un certain nombre de constellations. Le plus célèbre des zodiaques égyptiens est celui de Dendérah (aujourd'hui au Louvre), sans doute une copie d'un système bien plus ancien.
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