VOYAGE
EN GRECE
Mon
voyage (par
Engel Mickael)
Voilà
maintenant quelques années que j'envisageais,
avec des amis, ce voyage en Grèce ; nous sommes
donc partis en juillet 2002 après les résultats
du baccalauréat (qui furent positif, soi dit
en passant).
Passionnés
de Grèce ou autres intéressés,
ce récit permet de découvrir ou redécouvrir
ce pays incroyable.
Présentation
de l'équipe:
A la gare de Mulhouse, on attend le train
De gauche à
droite : Thomas (TOM), Mickael (c'est moi) Pierre-Alain
( P-A (à l'anglaise = pi è)), Maxime (
Le Troll) et enfin Romu ( Doof).
Les présentations
faites, on va donc poursuivre le voyage chronologiquement.
Le trajet jusqu'à
la Grèce est assez périlleux, car il nous
a fallu pas moins de 48 heures pour y arriver.
Suivez sur
la carte :
- départ de Mulhouse en Alsace (notre domicile)
le 11/07/02
- escales à Milan, Bologne, Ancône, Bari.
Le train à Bologne nous fait attendre
quelque temps.
|
|
- puis nous arrivons
enfin à Brindisi, la ville qui symbolise la moitié
du trajet...
La chaleur commence
à se faire sentir... ( mais on a été
assez prévenus!)
Brindisi, dans l'extrème
sud de l'Italie est une vraie station balnéaire paradisiaque,
nous sommes obligés d'y passer quelques heures en attendant
le bateau, quelle contrainte...
L'embarquement à
lieu vers 19 heures, ce qui nous laisse le temps de rencontrer
deux charmantes Finlandaises sur le quai.
Sur le bateau:
Nous naviguons de
nuit sur l'adriatique ; l'athmosphère frigorifique
m'empêche de dormir car nous nous étions installés
sur le pont .
Les 15 heures de
traversée s'étants bien écoulées,
les côtes grecques se dessinent à l'horizon.
Greece nous voici
!
Nous débarquons
à Igoumenitsa, au Nord-Ouest du pays.
Vers 6 heures, la
température dérègle tous mes sens !!!!!!
Mais il me reste suffisament d'esprit pour contempler cette
ville côtière fondu dans un paysage montagneux.
Nous ne restons en
ville que le temps de trouver un bus en direction de Kalambaka,
et de ses fameuses Météores.
On en a pour 5 bonnes
heures de trajet en bus.
Météores,
Kalambaka.
Nous arrivons à
Kalambaka sous un soleil de plomb, il nous faut donc à
présent trouver le camping de la ville.
Kalambaka est fidèle
aux traditions grecques, il n'est donc pas difficile de trouver
des gyros le soir pour manger.
[ gyros = petit cône en crèpe garnie de viande
grillée, (équivalent d'un donner turc), grande
spécialité grecque.]
Le lendemain, on visite les monastères perchés
en haut des pics rocheux.
Dans un paysage de
pitons de grès presque inaccessibles, des moines anachorètes
s'installèrent sur les "colonnes du ciel"
dès le XIe siècle. Lors du grand renouveau de
l'idéal érémitique au XVe siècle,
vingt-quatre monastères avaient été bâtis
au prix d'incroyables difficultés. Leurs fresques du
XVIe siècle marquent une étape fondamentale
d ans l'histoire de la peinture post-byzantine.
Notre
camping se situe au pied du pic en face ; la marche fut raide...
Nous avons visité
3 monastères ce jour-là avec le port du pantalon
obligatoire, religion oblige. Du haut des pics rocheux, les
moines orthodoxes nous accueillent avec des loukoum et nous
invitent à découvrir des fresques magnifiquements
conservées dans des monastères implantés
dans un cadre naturel hors du commun.
Nous sommes restés
à Kalambaka 2 jours, avant de reprendre le train en
direction de Delphes.
En trajet il y eut
ce jour-là les premiers défauts d'organisation
car la nourriture vint à manquer en fin d'après
midi. On a frôler la crise mais on s'est bien rattraper
le soir, à Livadia ( une escale ).
Dans le train : citation
de Max : "hé quand je mais la main dehors, on
dirait que je la passe dans un sèche-cheveux "
no comment.
Je rencontre une
gentille famille albanaise dans le train ; leur anglais tous
comme le mien est laborieux mais les échanges se font
facilement et les conversations sont brodées d'anglais,
d'allemand, de language des signes, ce qui nous a valu quelques
fous-rires.
Arrivé à
Livadia , nous attendons le bus pour Delphes la somptueuse.
Delphes: l'arrivée
Aujourd'hui, la journée
a été éprouvante, mais enfin Itéa,
au coeur de la mer d'oliviers, nous ouvre les bras.
Tom qui a déjà
été en Grèce dans le passé se
souviens du camping d'Itéa comme d'une utopie.
Il est 20 heures,
et nous approchons des grilles du camping sur les rotules,
jusqu'à se trouver bêtas devant l'entrée.
Les
grilles sont clauses.
Il nous faut donc
un deuxième souffle pour trouver un bus jusqu'à
Delphes, ce qui fut tâche facile car en une heure nous
y étions.
Et l'effort en valait
la peine :
La piscine on en
profitera encore demain, maintenant il faut monter les tentes
pour pouvoirs se ressourcer le plus vite possible.
La soirée:
Autour d'un café
frappé on ressasse les évènement de la
journée, mais voila qu'une énième colonie
française nous saute dessus...
Cette colo est ...
comment dire... moyenne.
Un groupe de trois/quatre
filles nous aborde pour le plus grand plaisir de Max...; mais
sur ce coup là j'ai été plutôt
maladroit. mea culpa.
Ben oui, une des
fille fut très mignonne, un peu frêle, 45 kg
a tout casser, 1m60 ; et quand elle m'a dit qu'elle préparait
un BEP mécanique... je me suis un peu, grave foutu
de sa gueule. désolé.
Le matin:
On découvre,
en même temps que le soleil, la mer d'olivier qui s'étend
sous nos pieds, car la vue que nous avons du camping est imprenable.
A cause de la chaleur
, le paysage est plutôt "flou" (dû aux
particules de poussière probablement)
Delphes: la visite
7
heures, driiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiing .
Il faut profiter
de la "fraicheur" matinale avant de se lancer à
l'assaut des monuments, car à 11 heures le soleil nous
brûle les poils...
Heureusement l'enthousiasme
est de mise :
Rendez-vous sur le
site :
Le site de Delphes
est réputé pour être situé à
flanc de colline et pour sa Pythie. La Pythie était
une jeune fille chaste consacrée aux Dieux. Assise
sur un trépied, près d'une crevasse d'ou sortaient
des émanations toxiques, et après avoir inhalé
des vapeurs d'un mélange d'herbes (lauriers, etc...),
elle entrait en transes et délivrait aux pèlerins
venus la consulter des messages obscurs que les agents du
sanctuaire traduisaient souvent de façon ambiguë.
Les deux prophéties
les plus connues sont :
1- celle faite à Laïos (le père d'OEdipe)
2- et celle faite au roi Crésus de Lydie (560 - 546
av JC).
Ce dernier demanda si il pouvait entrer en guerre contre les
perses.
La réponse fût que si il franchissait une rivière,
il détruirait un empire.
Après que ses guerriers eurent traversé l'Halys,
son propre empire fut détruit...
Le Tholos:
Ce temple, construit
selon une structure concentrique, est assez énigmatique:
en effet, les fouilles n'ont pas permis d'en découvrir
la destination. Certains pensent qu'il était consacré
à des serpents sacrés, d'autres qu'il s'agit
d'un tombeau, ou encore d'un lieu de sacrifices.
Plan du site
Le trésor
des athéniens:
Ce petit monument,
appelé le trésor des Athéniens, fut construit
en 489 avant J.C., avec le
produit de la dîme
prélevée sur le butin pris aux Perses à
la bataille de Marathon. Il est consacré à Apollon,
et destiné à abriter les offrandes faites à
ce dieu par les Athéniens, d'où son nom. Ce
temple , dessiné dans le style sévère
annonçant le Parthénon, rappelle qu'Athènes
était fortement présente dans les sanctuaires
Le centre du monde:
P-A pose ses mains sur ce qui devait être
le centre du monde d'après les Grecs.
Les aigles de Zeus
se posèrent dessus.
Le temple d'apollon:
Cette ville dont
le rayonnement fut immense dans tout le monde hellénique
pendant des siècles était le fief d'Apollon.
Fils de Zeus assuré d'une éternelle jeunesse,
il n'était pas seulement occupé par ses innombrables
aventures amoureuses : c'était aussi ledieu prophète,
à qui l'on demandait ce que réservait l'avenir
dans le sanctuaire de l'oracle.
Sanctuaire qui jusqu'au
milieu du siècle dernier était encore profondément
enterré. En effet,
on a du détruire
un petite village pour accéder à ce sanctuaire.
Ci dessus son temple est toujours grandiose.
Le théatre:
Le stade:
Le stade de Delphes
se trouve dans la partie supérieure du site
(photo ci-dessous, vue générale)
Ce stade est, parait-il, l'un des mieux conservé de
Grèce. Il est long de 177.55 m et large de 26 m. Il
accueillait 7000 spectateurs conviés aux jeux Pythiques
qui sont déroulés, tous les 4 ans, à
partir de 582 av JC. A noter que les gradins datent de l'époque
romaine. Le départ des athlètes se faisait debout,
un pied dans chacune des rainures creusées dans des
blocs de marbre (photo ci-dessous). Une cordelette les retenait
avant le signal de départ.
Le musée de
Delphes est également très interressant car
les pièces antiques trouvées sont dans le même
état que les vestiges des monuments anciens, c'est
à dire très bien conservés.
L'un des fleurons de ce musée
est sans nul doute le SPHINX DE NAXOS
Voila ; plus rien
ne nous retiens à Delphes, (sinon la piscine) il faut
a présent laisser la place aux souvenirs et se diriger
vers ATHENES...
Delphes-Lividia-Athènes
en train:
Les chemins de fer
en Grèce sont plutôt modernisés dans l'ensemble
mais il nous arrive de croiser des antiquités de deux
wagons maximum qui roulent au diesel ( surtout dans le péloponèse
) . Ces trains là font du 40 km/h de moyenne. On a
mesurer.
Mais bon, la ligne
pour Athènes est bien entendu électrifiée.
Nous faisons de nouveau
escale à Livadia, (la plaque tournante du sud continental)
avant de s'envoler vers la capitale.
Là, on rencontre
deux jeunes français bien sympatiques qui sont en Grèce
depuis plusieurs mois pour étudier.
Ils sont en bonne
compagnie vu la jolie blonde allemande qui les accompagne.
Mais il n'y a guère que Thomas qui s'est manier la
langue... (on s'comprend !!)
ENGEL Mickael.
|